Comme chaque année, les parents isolés bénéficient d’un coup de pouce de la part du fisc. Mais il ne faut pas se tromper dans sa déclaration. Voici comment en profiter.
Un puissant dispositif fiscal
La case T « parent isolé » est un puissant dispositif fiscal permettant de réduire l’impôt. Elle est réservée aux personnes qui vivent seules, avec au moins un enfant à charge ou rattaché à leur déclaration. Mais cette case est assortie de conditions strictes à remplir. Voici comment les vérifier avant de cocher !
Tout d’abord, il faut souligner que « vivre seul » répond à des conditions strictes, comme ne pas vivre en concubinage. Vous pouvez cependant cohabiter avec un parent comme un père, un frère, une sœur.
Situation appréciée au 1er janvier
Mais il ne doit y avoir aucune autre personne dans votre habitation autre que vous-même et vos personnes à charge ou rattachées ou bien encore une personne invalide recueillie sous votre toit.
Cette situation est évaluée par le Fisc au 1er janvier de l’année d’imposition, sauf s’il y a changement de situation de famille, lors d’un mariage, pacs, divorce ou séparation. Dans ces cas-là, la situation est alors évaluée au 31 décembre.
Donc, pour la déclaration à remplir d’ici au 6 juin 2024, sur les revenus de l’année 2023, c’est la situation au 31 décembre 2023 qui s’applique.
Le cas de parent isolé
En cas de séparation ou divorce, pas évident de savoir si l’on est parent « isolé » ou non aux yeux de l’administration. Chaque parent peut se déclarer « isolé » si l’enfant est déclarée en résidence alternée.
Seulement si le parent qui a l’enfant à charge peut se prévaloir de la situation de parent isolé, il doit déclarer la pension alimentaire perçue.
Ne pas oublier la case T !
Certains contribuables oublient de cocher la case T. Pourtant, il faut le faire, car elle octroie une demi-part supplémentaire en plus de la demi-part par enfant.
C’est un coup de pouce certain pour réduire le montant d’impôts à verser, mais il est limité à 4.149 €.