Alors que les caisses de l’État peinent à se remplir, une proposition choc fait surface : réduire, voire supprimer certains avantages fiscaux liés aux dons aux associations. Une idée explosive, à l’heure où 5,5 millions de foyers bénéficient chaque année de ce dispositif incitatif. Le tout dans un contexte de coupes budgétaires drastiques pour combler un trou de 40 milliards d’euros. Voici ce qui se trame en coulisses.
Un système fiscal jugé trop généreux
Le dispositif en place permet aux contribuables de déduire une partie importante de leurs dons d’organismes d’intérêt général : jusqu’à 66 % du montant versé, voire 75 % dans certains cas, notamment lorsqu’il s’agit d’aide alimentaire ou de lutte contre les violences. Cette générosité fiscale, bien qu’encourageant la solidarité, pèse lourd sur le budget de l’État. En 2022, ce mécanisme aurait coûté plus de 3,6 milliards d’euros, selon des chiffres relayés par Le Parisien.
Des propositions ciblant les plus aisés
Un rapport remis récemment au gouvernement suggère plusieurs restrictions. L’une des mesures phares consisterait à limiter à 2 000 euros par an le montant des dons déductibles, quelle que soit la situation financière du foyer. Ce plafond toucherait surtout les donateurs les plus fortunés et pourrait rapporter près de 360 millions d’euros au fisc.
Autre changement évoqué : la suppression du taux de déduction de 75 % lié à certaines associations caritatives, ce qui représenterait une économie supplémentaire de 47 millions d’euros. Enfin, pour les ménages assujettis à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), le taux de déduction pourrait passer de 75 à 50 %, avec un nouveau plafond fixé à 20 000 euros, contre 50 000 actuellement. Cette mesure viserait environ 33 000 foyers et pourrait générer 48 millions d’euros.
Une remise en cause qui inquiète le monde associatif
Pour les associations, ces propositions font craindre un effet dissuasif sur les dons, en particulier auprès des foyers les plus généreux. Même si les rédacteurs du rapport estiment que la baisse des réductions fiscales n’entraînerait pas une chute automatique des dons, de nombreuses structures pourraient voir leurs ressources diminuer. Celles qui dépendent majoritairement de la générosité privée seraient les plus exposées à un désengagement progressif.
Un débat à venir, aucune décision actée
Malgré ces propositions, le gouvernement n’a pour l’instant pris aucun engagement. Le ministère des Comptes publics affirme qu’aucun arbitrage n’a encore été rendu, et que toutes les pistes sont à l’étude. Toutefois, face à la nécessité de trouver 40 milliards d’euros d’ici 2026, la tentation de revoir certains dispositifs coûteux reste forte.
Des remboursements attendus pour la campagne 2025
En parallèle de ces réflexions budgétaires, les contribuables ayant trop versé en 2024 recevront leur remboursement d’impôt cet été. Deux dates sont prévues pour les virements : le 25 juillet et le 1er août.
A quand l’application de mesures radicales sur le train de vie de l’Etat? A quand la réforme du mille-feuille administratif? A quand le regroupement des communes pour faire des économies d’échelle? A quand la chasse aux organismes gouvernementaux redondants et coûteux pour le contribuable? A quand la revue à la baisse des dons et subventions diverses à des organismes ou pays étrangers?
C’est tellement plus facile et plus lâche de taxer et d’augmenter les impôts.
A force de pratiquer la politique de l’autruche on aura bientôt droit à un serrage de vis bien plus douloureux de l’Europe, voire du FMI.
Quelle honte pour une soit disante puissance mondiale!!!!