Un détail peut tout faire basculer. Pour les veuves et veufs espérant bénéficier d’une pension de réversion en 2025, un élément crucial pourrait faire pencher la balance… à la baisse. Ce n’est ni votre âge, ni votre statut marital uniquement : c’est votre niveau de revenus.
Ce que beaucoup ignorent sur la pension de réversion
Lorsqu’un conjoint décède, il est possible – sous certaines conditions – de percevoir une partie de la retraite qu’il percevait ou aurait pu percevoir. Mais attention : cette aide n’est ni systématique, ni automatique.
Contrairement à une idée reçue, la pension de réversion ne s’adresse qu’aux personnes mariées. Les partenaires de Pacs ou concubins en sont exclus. De plus, en cas de remariages multiples, la pension est fractionnée entre les ex-conjoints, au prorata de la durée des unions.
Autre condition incontournable : avoir au moins 55 ans au moment de la demande. Mais même en remplissant tous ces critères, un élément peut tout faire échouer : vos ressources financières.
Le piège du plafond de revenus en 2025
En 2025, les barèmes ont changé. Si vous espérez toucher une pension de réversion, vos revenus ne doivent pas dépasser ces seuils :
- 24 710,40 € bruts par an si vous vivez seul(e)
- 39 536,64 € bruts par an si vous êtes en couple
Ces montants, légèrement relevés par rapport à l’année précédente, peuvent paraître généreux… mais les règles de calcul sont strictes. Revenus professionnels, pensions, allocations, loyers perçus : tout est passé au crible.
Les caisses de retraite analysent d’abord vos trois derniers mois de ressources. Si vous êtes sous le plafond, vous êtes éligible. Sinon, elles étendent l’étude à vos revenus sur 12 mois, ce qui peut exclure certains demandeurs.
Une aide qui n’arrive jamais sans action
Enfin, sachez que la pension de réversion ne tombe pas automatiquement dans votre compte bancaire. Il faut en faire la demande officielle, soit :
- En ligne via info-retraite.fr
- Par courrier directement auprès de la caisse concernée
Aucune démarche n’est payante, mais la vigilance est de mise. Car sans initiative de votre part, vous ne toucherez rien, même si vous y avez droit.


Les caisses de retraite complémentaires agirc – arrco sont elles concernées par ces plafonds ?
Non, uniquement la Caisse de retraite de la Sécurité Soiale et assmilé