Pomme de terre : pourquoi une telle flambée des prix depuis un an? 

Le prix de la pomme de terre n’en finit plus d’augmenter malgré un ralentissement de l’inflation. Nos confrères de La dépêche rapportent une augmentation de 47,3 % du prix au kilo entre janvier 2023 et juillet. Qu’est-ce qui cause une telle flambée des prix de ce produit, d’habitude considéré comme très accessible? 

Les quatre raisons expliquant la hausse des prix de la pomme de terre malgré une baisse de l’inflation 

“C’est vrai qu’en pourcentage l’augmentation est nette mais la pomme de terre reste un des produits les plus abordables même en ces temps inflationniste”, nuance toutefois Geoffroy d’Evry président de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), comme le rapporte La Dépêche. 

Quatre vecteurs expliqueraient cette croissance vigoureuse malgré une baisse de l’inflation : 

  • La canicule de 2022 a rudement impacté les producteurs qui n’ont pu faire que de faibles stocks pour l’hiver
  • Les couts de production ont augmenté, comme dans tous les secteurs : énergie, électricité, gasoil, la tubercule mère à planter,…
  • La demande des distributeurs est en augmentation constante 
  • La météo au printemps a retardé les plantations, ce qui retarde désormais la récolte, à cela s’ajoute une météo compliquée pour les producteurs ces dernières semaines.
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25 à 30% d’augmentation des coûts de production sur un an, selon un producteur français 

Au total, selon l’INSEE, le prix d’un kilo de pommes de terre est passé de 1,70 euro à 2,09 euros en 2023 en France. “Donc, on a l’ensemble des coûts pour la pomme de terre qui a connu une augmentation de 25 à 30% par rapport à l’année N-1” explique Nicolas, producteur de pommes de terre près de Hazebrouck dans le Nord, à nos confrères d’Europe 1.

Si les derniers chiffres de le l’INSEE annonçaient un ralentissement de l’inflation à 3,4% en novembre contre 4% en octobre, l’impact ne se fait pas encore sentir sur les prix, comme le montre l’exemple des productions de pomme de terre. Et la pomme de terre n’est pas la seule victime de ce processus à retardement!

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