La période de déclaration fiscale 2024 bat son plein. Vous vous demandez si vous devez déclarer vos ventes en ligne ou locations occasionnelles ? On vous explique.
Des ventes en ligne toujours plus importantes
Alors que l’économie de partage et les plates-formes de vente en ligne sont de plus en plus utilisées par les Français pour avoir des revenus en fin de mois, il est des règles fiscales à respecter que nous vous dévoilons ici.
Aujourd’hui, 20 % des Français réalisent des ventes sur Internet, mais ce chiffre monte à près de 33% chez les 18 à 34 ans, selon des chiffres donnés par économiematin (source : IFOP). Avec des ventes qui s’élèvent en moyenne à 50 € par mois.
Attention, si vous réalisez des ventes sur des sites comme Vinted ou Leboncoin, vos revenus issus de vos ventes sont taxables au-delà de 2.000 € de gains annuels.
Les revenus issus de la location d’une chambre au-delà de 760 € annuels doivent être déclarés.
Il faut bien avoir ces seuils en tête pour éviter toute pénalité qui pourrait s’avérer particulièrement salée en cas de dépassement.
Mais toutes les sources de revenus complémentaires ne sont pas à déclarer et bénéficient d’une exonération fiscale, notamment :
- La vente de biens personnels comme les voitures ou appareils électroménagers
- Les revenus issus d’un jardin de moins de 500 m2
- Les petits travaux de bricolage rémunérés inférieurs à 305 €
Pour le covoiturage, vous devez déclarer un gain uniquement si vous faites des profits par rapport au coût du trajet.
Des pénalités de 80 % !
Vous pouvez bénéficier du statut de micro-entrepreneur si vos revenus annuels ne dépassent pas les 77.700 € environ.
Attention, enfin, passer à côté de la déclaration de ces revenus vous expose à des majorations pouvant atteindre jusqu’à 80 % en cas de dissimulation volontaire.