Une récente étude dresse le portrait des retraités en France ainsi que le montant moyen de leur pension mensuelle, révélant des chiffres étonnants.
Derrière les montants affichés sur les relevés de pension se cache une réalité parfois bien différente. Combien gagne réellement un retraité chaque mois en France ? Entre les augmentations annoncées et l’inflation galopante, le pouvoir d’achat des retraités est-il réellement préservé ? Une étude de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) lève le voile sur la situation économique des retraités en 2022, révélant des écarts frappants entre les générations et les genres.
Un nombre de retraités en légère hausse
À la fin de l’année 2022, la France comptait plus de 17 millions de retraités, un chiffre en légère augmentation de 0,9 % par an depuis 2020. Cette hausse reste modeste, mais elle s’accompagne d’une revalorisation des pensions. Entre 2021 et 2022, les pensions ont progressé de 5,1 %, une augmentation en euros courants qui ne tient pas compte de l’inflation. En réalité, cette progression masque une baisse de pouvoir d’achat de 0,4 % en euros constants, une perte nette liée à la hausse générale des prix.
Des écarts de revenus significatifs
En moyenne, un retraité touchait 1 626 € brut par mois en 2022, ce qui correspond à 1 512 € nets après déduction des prélèvements sociaux. Mais cette moyenne cache de grandes disparités. À titre d’exemple, 3 retraités sur 10 percevaient une pension de droit direct inférieure à 1 000 € brut par mois, un montant bien en deçà du seuil de pauvreté.
À l’autre extrémité de l’échelle, 8 % des retraités bénéficiaient de plus de 3 000 € brut mensuels, soulignant un fossé considérable entre les plus modestes et les plus aisés.
Des inégalités persistantes entre hommes et femmes
Les femmes sont particulièrement touchées par ces inégalités. En moyenne, elles perçoivent une pension de 1 268 € brut par mois, contre 2 050 € pour les hommes. Cette différence s’explique en grande partie par des carrières souvent incomplètes ou interrompues, pénalisant ainsi le montant final de leur retraite.
Le portrait des retraités en France démontre donc un paysage complexe, fait de disparités marquées, que l’inflation ne cesse d’accentuer. Les pensions augmentent, mais le pouvoir d’achat, lui, semble s’éroder d’année en année.
Malheureusement pour certains, ils ont, quoi qu’on en pense, la retraite qui corresponde aux salaires de la période de vie “active” ….
C’est triste pour ces personnes, mais combien de fois ai-je entendu ” Oh ! La retraite, ce n’est pas pour demain, moi, je profite” (pas d’études, travail au “noir”, etc.) Et, arrivé à la date fatidique, on chouine !
Pas tout monde, bien sûr…
femme d’agriculteur, avec 37 années de cotisation en tant que conjoint collaborateur, et au final pour une retraite de 560€ par mois : quant on ne connait pas à fond le problème sur lequel on veut disserter, on se tait…..
Les agriculteurs sont un cas à part. Ils se sacrifient toute leur vie, ne gagnent rien, ne prennent jamais de vacances, travaillent non-stop, et j’ai toujours été révoltée par cela.
Madame, dans vos commentaires, vous oubliez celles et ceux pour qui les aléas de la vie ont fait qu’ils n’ont pas pu avoir une carrière complète pour des raisons diverses et variées.
Par exemple, mon cas ou j’ai du, pour raisons de santé interrompre ma vie professionnelle à 48 ans.
Et contrairement a ce que beaucoup peuvent penser, durant toutes ses périodes, les cotisations sont “gelées” au montant cotisé lors de l’année N-1.
Je peux vous dire que l’incidence de la méthode n’est pas minime.
Et vous pouvez croire également que j’aurais bien volontiers préféré continuer a cotiser.
Que pensez-vous de ceux qui touchent 48 euros?
Cela existe ?