Avec l’âge qui avance, obtenir un prêt auprès de sa banque semble de plus en plus difficile. On vous explique tout.
Plusieurs critères pris en compte
Avant d’octroyer un prêt, un établissement bancaire va regarder toute une série de critères. Il y a notamment la situation financière du client, les revenus, le taux d’endettement, l’apport ou encore l’âge. Car oui, dans l’analyse du risque, les banquiers estiment que les seniors ont moins de chance de pouvoir rembourser leur emprunt.
Les conditions deviennent draconiennes après 60 ans, mais rien n’est impossible, notamment pour un prêt immobilier. Cependant, les banques ont fixé une limite pour les échéances de remboursement pour un crédit immobilier qui est fixé à 75 ans.
Qu’est-ce qui cause autant de frein pour contracter un prêt après 60 ans ? Il s’agit bien entendu de l’assurance-emprunteur, cette assurance décès-invalidité qui coûte relativement cher et qui est utile aux seniors pouvant être la proie à des soucis de santé plus fréquents.
Une prime qui plombe
La prime peut ainsi augmenter de +25 % à +300 % par rapport au tarif de base, selon le bilan de santé de l’assureur. Ce dernier est alors soumis à un questionnaire, voire à des examens médicaux approfondis. Les souscripteurs pouvant alors payer autant d’assurance que d’intérêts !
Reste la solution d’emprunter sans assurance. Le prêteur se remboursera alors sur l’épargne en cas de pépin. Le prêt sur gage peut aussi être envisagé par les seniors : en général, le montant accordé correspond à 50 à 70 % de la valeur du bien (tableau, or, bijoux, grands vins…). En cas de difficultés de l’emprunteur, l’objet est alors mis en vente aux enchères.