À partir de 2027, une nouvelle réglementation de l’Union européenne va modifier la façon dont les paiements en liquide peuvent être effectués. L’objectif affiché : lutter contre le blanchiment d’argent et les transactions suspectes. Mais qu’en est-il concrètement pour les Français ? Voici ce qu’il faut savoir avant l’entrée en vigueur de cette mesure.
Une réforme européenne pour freiner le blanchiment d’argent
L’Union européenne a adopté un texte majeur dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Dès 2027, il sera interdit d’effectuer un paiement en espèces supérieur à 10 000 euros lorsqu’un particulier achète un bien ou un service auprès d’une entreprise dans l’un des 27 États membres.
Cette limite commune vise à uniformiser les règles au sein du marché européen, où certains pays n’avaient jusque-là aucun plafond légal. L’objectif est clair : empêcher les transactions suspectes, notamment dans les secteurs du luxe, de l’automobile haut de gamme ou encore de la plaisance.
Une mesure sans impact pour la France
En France, cette nouvelle règle ne changera rien pour les consommateurs. En effet, le pays applique déjà une législation plus stricte : les paiements en liquide sont limités à 1 000 euros lorsqu’ils concernent une transaction entre un particulier et un professionnel.
Autrement dit, la France, tout comme l’Espagne et l’Italie, est déjà en conformité avec les objectifs européens. La mesure aura donc surtout des répercussions dans les pays où aucune limite n’existait jusqu’ici, comme l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg ou les Pays-Bas.
Les transactions entre particuliers, quant à elles, ne sont pas concernées par ce plafond : deux personnes privées peuvent encore convenir librement d’un paiement en liquide, quel qu’en soit le montant.
Les paiements en espèces encore très présents en Europe
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’argent liquide reste largement utilisé en Europe. Selon la Banque centrale européenne, près de 59 % des paiements dans les points de vente sont encore effectués en espèces, même si leur valeur totale ne représente que 28 % du montant global des transactions.
Si les cartes bancaires, et notamment le paiement sans contact via smartphone, gagnent du terrain, le billet conserve un ancrage culturel fort, notamment dans les zones rurales et les petits commerces. Cette réforme ne vise donc pas à faire disparaître le cash, mais à renforcer la transparence et la traçabilité des flux financiers.
En résumé
- Entrée en vigueur : 2027
- Plafond européen : 10 000 € en espèces entre un particulier et une entreprise
- Objectif : lutter contre le blanchiment d’argent
- Impact en France : aucun changement, la limite reste fixée à 1 000 €
- Transactions entre particuliers : non concernées
Cette réforme, bien qu’importante sur le plan européen, n’aura pas d’effet concret sur le quotidien des Français. Elle marque toutefois une nouvelle étape vers une Europe plus vigilante face aux flux financiers suspects.


est ce que cela concerne aussi les valises de billets? ou bien il faudra prévoir plusieurs petites valises de 10.000€ au lieu d’un grosse valise de 100.000€
Elle commence à nous gonfler la VAN DER Machin et ses potes avec leurs idées à la c__ comme la réforme du permis pour les anciens, etc……
Quand on pense que Macron veut devenir le président de l’Europe, là aussi, on ne serait pas dans la m___e quand on voit où il mène la FRANCE.
Si ils voulaient vraiment lutter contre le blanchiment d’argent ; alors, ils interdiraient à tout les états membres d’envoyer de l’argent en Ukraine, qui est la plus grosse machine à laver l’argent sale du continent européen ( sans compter tous les trafics divers et variés )!!!
tout a fait d’accord avec vous .
c’est pas poutine en tout cas
Et comment notre ancien garde des sots , à l’époque simple avocat , à t ‘il payé 98 000 euros pour l’achat d’ une maserati d’occasion alors que cette loi était déjà appliquée en France ?
Certains ont le droit de violer les lois, d’autres pas.
Cette disposition ne réglera rien, elle sert surtout à fliquer les particuliers pour permettre au fiscs européens de contrôler l’épargne et aussi à permettre aux banques de profiter des blocages “légaux” de cette épargne.
Bientôt il nous faudra demander la permission de respirer.