Pour bien s’assurer de la validité de son testament, plusieurs règles doivent être suivies, sans passer par son notaire. On vous détaille lesquelles.
Les trois types de testament qui existent
– Le testament olographe : il ne peut être rédigé sur ordinateur. Vous rédigez alors seul vos dernières volontés, sans l’aide d’un notaire. Ce document doit être entièrement rédigé à la main, daté et signé. Pour Notre Temps, Me Mécary souligne les faiblesses d’une telle procédure : « C’est la forme de testament la plus simple, mais également la plus risquée, car sa rédaction peut manquer de clarté et générer des incompréhensions quant à vos souhaits post-mortem ».
– Le testament mystique : rarement utilisé, il consiste à rédiger seul ses dernières volontés ou de confier cette tâche à l’un de vos proches. Le document, dans une enveloppe fermée, est remis à un notaire en présence de deux témoins.
– Le testament authentique : il s’impose dans certaines situations. Établi par un notaire, il est obligatoire si vous souhaitez priver votre époux(se) de son droit sur le logement familial (droit du conjoint survivant à rester vivre gratuitement dans la résidence principale), si vous n’êtes plus en mesure d’écrire ou de signer vous-même, ou si vous voulez reconnaître un enfant naturel.
Quatre règles à respecter
Une fois que vous avez rédigé vos dernières volontés, il faut respecter ces règles :
– Vous devez, bien entendu, avoir un discernement et une volonté suffisamment éclairée pour comprendre les conséquences de votre acte.
– Dans tous les cas, il faut avoir gardé la capacité juridique de gérer ses biens. Pour les majeurs sous tutelle, l’accord du conseil de famille ou du juge des tutelles est nécessaire.
– Au moment de la signature du testament, il faut être âgé de plus de 16 ans (les mineurs non émancipés de plus de 16 ans ne peuvent léguer que la moitié de leurs biens par testament).
– Bien entendu, lors de la rédaction, vous ne devez pas avoir agi sous la contrainte d’une tierce personne.