Depuis ce vendredi 1er mars 2024, c’est la fin des super promos, elles sont désormais plafonnées à moins de 34 %. Mais les très bonnes affaires vont continuer.
Coup rude pour le portefeuille
C’est un coup rude pour le portefeuille des consommateurs : depuis ce vendredi 1er mars 2024, les promotions sur les produits d’hygiène, de parfumerie et d’entretien sont plafonnés à 34%n de leur valeur dans la grande distribution. Parmi les produits concernés, on peut citer les lessives, couches, gels douche, dentifrices, shampoings…. Dans le prospectus de votre hypermarché, le « un acheté, un offert » devient illégal, alors que le « deux achetés, un offert » qui représente un rabais de 33 % est dans les clous. Un bouleversement pour tout le secteur.
En effet, les « super promos » pouvant atteindre 50, voir 80 % du tarif initial représentaient près de la moitié du chiffre d’affaires des supermarchés sur les produits d’hygiène et de beauté. Avec cette nouvelle loi, le secteur craint une baisse des ventes qui serait compensée par une augmentation des prix. Mais distributeurs et industriels réfléchissent déjà à une alternative.
Sur TF1, le porte-parole d’Intermarché explique : « L’enjeu, c’est qu’on a maintenant tous les mêmes promotions à 34%, donc on doit trouver les moyens de se différencier des autres enseignes ». Mais pour se différencier, des parades existent : dans les rayons de vos supermarchés vous pourrez trouver des lots spéciaux avec des prix au litre ou au kilo moins cher que le tarif habituel. L’« Offre spéciale » remplacerait alors la « promotion » pour attirer le consommateur tout en respectant la loi.
Les prix bas en force
Autre piste de la grande distribution : faire davantage de super promos sur des articles qui échappent à la nouvelle législation comme les textiles, les ampoules, les ustensiles de cuisine ou les brosses à dent électriques…
« À présent, les Français ne vont sans doute plus rechercher les meilleures promotions, mais directement les prix bas », prédit Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine LSA, interrogé par TF1 Infos. « La clé ne sera donc plus la réduction du prix, mais le produit le moins cher. Et les enseignes étrangères sont peut-être les meilleures sur ce point-là », pointe-t-il. Les discounter ont donc leur carte à jouer à l’avenir.