Vous voulez baisser vos impôts ? Optez pour le déficit foncier

Si vous louez un bien immobilier en non-meublé, vous pouvez opter pour le déficit foncier. Sous certaines conditions, il permet de faire baisser le montant de l’impôt sur le revenu. On vous explique.

Comment le déficit est créé

Le déficit foncier se déclenche quand les charges d’un bien immobilier loué non meublé dépassent les revenus fonciers perçus. Cette différence est ainsi qualifiée de déficit.

Il faut être sous le régime réel d’imposition pour rendre possible la réduction d’impôt sur le revenu global grâce à la déduction de ce déficit.

Lors de sa déclaration de revenus fonciers, deux régimes peuvent être mis en place : le micro-foncier et le réel.

• En cas de micro-foncier, vous avez un abattement de 30 % sur les revenus locatifs, mais cela ne génère pas de déficit foncier.
• Si vous optez pour le régime réel, cela vous permet de soustraire les charges réelles de votre bien.

Comme vu plus haut, un déficit foncier se met en place si les charges dépassent les loyers perçus. Un plafond est à respecter, soit une déduction pouvant aller jusqu’à 10.700 € annuels sur votre revenu global.

Ensuite, s’il y a des excédants, ils doivent être reportés les dix années suivantes sur les revenus fonciers.

Les charges déductibles

Plusieurs types de charges peuvent se déduire des revenus fonciers afin de faire du déficit.

Parmi lesquelles :

• Les frais de gestion
• Les intérêts d’emprunt
• Les dépenses de réparation et d’amélioration
• Les taxes non récupérables

Veillez également à bien faire la différence entre le revenu global et le revenu foncier pour bien mesurer l’impact du déficit foncier sur votre imposition.

Le revenu global englobe bien entendu l’ensemble de vos revenus, tandis que le revenu foncier prend en compte les loyers perçus après déduction des charges admissibles.

Le formulaire n°2044 permet de déclarer le déficit foncier, tandis que le n°2042 déclare les revenus globaux. Gardez bien vos justificatifs en cas de contrôle fiscal.