Même s’il est en perte de vitesse, le chèque reste un moyen de paiement utilisé en France. Mais attention : une fois votre chéquier terminé, ne le jetez surtout pas. Il pourrait vous servir de preuve en cas de litige.
Le chèque, un mode de paiement en sursis
La France fait figure d’exception en Europe en continuant de recourir au chèque. En 2022, ce moyen représentait encore près de 4 % des transactions, contre 11 % en 2015. Malgré la dématérialisation croissante, les banques françaises continuent de distribuer des chéquiers à leurs clients.
Un chèque permet de transférer une somme d’argent à un bénéficiaire clairement désigné, en inscrivant le montant (en lettres et en chiffres), la date, le lieu et la signature. Toute erreur peut entraîner un refus d’encaissement.
À quoi servent les talons d’un chéquier ?
À chaque chèque émis correspond un talon détachable, sur lequel vous indiquez généralement la date, le bénéficiaire et le montant. Ces informations constituent une trace précieuse de vos paiements.
Beaucoup de Français ignorent qu’en cas de contestation, les talons de chèque font office de preuve, au même titre qu’un relevé bancaire. Il est donc essentiel de conserver les chéquiers usagés pendant au moins cinq ans, délai correspondant à la durée légale pour faire valoir vos droits en cas de litige.
Des délais de conservation à respecter
Les experts conseillent même de les garder jusqu’à dix ans, notamment dans le cas de transactions importantes ou de paiements entre particuliers. Cela peut s’avérer crucial si un bénéficiaire conteste avoir reçu l’argent ou en cas de contrôle fiscal.
Enfin, sachez que la délivrance d’un chéquier reste gratuite dans la majorité des banques : il suffit d’en faire la demande.