Trois astuces à connaître pour éviter les découverts

Découvert de fin de mois. @Adobe

Les Français les plus modestes ont déployé des stratégies face à l’inflation depuis deux ans. Voici trois techniques pour ne plus être à découvert.

Pas d’explosion des cas de surendettement


Bonne nouvelle, malgré la poussée de fièvre inflationniste initiée il y a près de deux ans, les cas de surendettement n’ont pas explosé en France. Ni les interdits bancaires. Face à ce paradoxe, l’Observatoire de l’inclusion bancaire a voulu en savoir plus et a demandé au Credoc d’interroger 3.000 individus en une dizaine de questions pour mesurer l’évolution de leur situation financière.

Ainsi, on en sait plus sur les stratégies des ménages français les plus modestes pour éviter de sombrer. Avec des techniques de gestion applicables par tous. 30 % d’entre eux ont connu au moins un incident de paiement durant l’année, mais cela est resté exceptionnel dans 13 % des cas et ponctuel pour 8 % d’entre eux.

Les techniques d’économies décortiquées

Dans le détail, les techniques mises en place pour ne pas être à découvert ont été de :

– Diminuer les charges : 71 % des ménages modestes ont repoussé ou renoncé à des dépenses : achat d’équipement, courses alimentaires (42%), soins médicaux (30%) voire même des factures (26%).

– Augmenter ses revenus : 46 % des Français ont puisé dans leurs réserves (notamment gagnées durant la pandémie). Un tiers d’entre eux ont aussi demandé une augmentation à leur travail, à avoir des avantages en nature (11%) ou à chercher une source de revenus complémentaires (9%).

– Négocier des arrangements : avec son banquier notamment pour  (36%, 41% des plus modestes) ou leurs créanciers (9%, 14% des plus modestes). A défaut, ils ont recouru au paiement en plusieurs fois (23%), au découvert autorisé (20%) ou au crédit conso (12%).

Reste à savoir combien de temps ces stratégies seront viable. Pour Mark Béguery, directeur des particuliers à la Banque de France, « Nous ne prévoyons pas à ce stade d’explosion des incidents (…), peut-être davantage une légère augmentation ».

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