En 2026, certains retraités propriétaires pourraient être totalement exonérés de taxe foncière, à condition de respecter les nouveaux plafonds de revenus définis par l’administration fiscale. Une mesure bienvenue dans un contexte où les impôts locaux ne cessent de grimper.
Une bouffée d’air pour les retraités modestes
Avec une hausse moyenne dépassant désormais les 1 000 euros par foyer, la taxe foncière devient un véritable fardeau pour de nombreux Français. Mais pour les retraités aux revenus modestes, une exonération reste possible. Les bénéficiaires de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) ou de l’ASI (allocation supplémentaire d’invalidité) sont ainsi totalement dispensés du paiement de cet impôt.
Autre cas de figure : les personnes âgées de plus de 75 ans peuvent également profiter de cette exonération, à condition de ne pas dépasser les plafonds de revenus fixés par la loi.
Un allègement aussi pour les 65-75 ans
Les retraités âgés de 65 à 75 ans ne sont pas
oubliés. Ils peuvent bénéficier d’un abattement de 100
euros sur le montant de leur taxe foncière, sous réserve
que leurs ressources ne dépassent pas les limites établies.
Bonne nouvelle : il suffit qu’un seul des conjoints
remplisse la condition d’âge pour que tout le foyer en
profite.
Les seuils de revenus à ne pas franchir en 2026
L’exonération dépend du revenu fiscal de référence (RFR) et du nombre de parts fiscales. Les parlementaires ont déjà acté une revalorisation de 1,1 % des tranches du barème de l’impôt sur le revenu, ce qui permet d’anticiper les nouveaux seuils.
Selon les prévisions, « le revenu fiscal de référence (RFR) du propriétaire concerné ne devrait pas dépasser 12 818 € pour la première part, plus 3 423 € pour chaque demi-part supplémentaire », précise l’administration.
Ainsi, un couple de retraités disposant de deux parts
fiscales ne devra pas excéder 19 664 € de revenus pour
espérer bénéficier d’une exonération totale en 2026.
Attention : c’est le revenu perçu en 2025 qui sera
pris en compte pour cette évaluation.
Un dispositif de justice sociale
Cette mesure vise à préserver le pouvoir d’achat des retraités les plus vulnérables, face à l’augmentation constante des taxes locales. Une réforme qui s’inscrit dans une volonté de corriger les inégalités territoriales et d’alléger la charge fiscale pesant sur les foyers modestes.

