Avec une rémunération nette de 3 % il peut être tentant de placer son argent sur le livret A de son enfant. Attention, cette pratique n’est pas sans danger.
Des avantages attractifs
Son taux est bloqué pendant un an encore et ses fonds sont 100 % sécurisés et disponibles. Le livret A dispose de nombreux atouts dont les Français ont bien conscience pour en ouvrir un. Y compris les plus jeunes qui peuvent en détenir un dès leur naissance, à condition qu’il soit géré jusqu’à leur majorité par leurs représentants légaux.
Car les conditions de détention d’un livret A sont strictement encadrées : un seul par personne et un plafond limité à 22 950 €, certains parents peuvent avoir la tentation de poser leur propre épargne sur le livret de leur enfant. Une pratique que l’on peut également mettre en place pour le Plan épargne logement (PEL) ou le Compte épargne logement (CEL), deux produits, eux aussi, disponibles à tout âge. Avec la tentation, cette fois, d’optimiser ses droits à prêts.
Attention, toutefois si vous avez la tentation de faire une telle manœuvre : dès l’instant où vous déposez de l’argent sur le compte de votre enfant, celui ci devient sa propriété de manière définitive et irrévocable. Quel que soit son âge.
A 16 ans, cela change
Cependant, un mineur n’ayant pas la capacité juridique de gérer lui-même l’agent de son patrimoine en propre, cela dépendra de son représentant légal, un parent ou un tuteur qui aura pour devoir d’agir pour l’intérêt de l’enfant.
Jusqu’au 16 ans de l’enfant, le représentant légal peut prélever tout ou partie du patrimoine, en guise de compensation des frais de soin et d’éducation. Il n’est pas censé toucher au capital qui est la propriété de l’enfant.
Enfin, à 16 ans, l’enfant peut retirer l’argent du livret mais les parents ou tuteurs peuvent s’y opposer.