Placement préféré des Français, le livret A n’est pas toujours riche de bonnes nouvelles pour les épargnants. On vous explique pourquoi.
En ce mois de mai 2024, une mauvaise nouvelle touche 56 millions de Français détenteurs du Livret A.
Ce dernier, pourtant, a bonne réputation : rendement garanti par l’État, fonds disponibles et sécurisés, flexibilité… Des bons points qui expliquent son succès à travers les années.
Au-dessus de l’inflation
En cette période où les prix sont toujours élevés, sont taux de 3 % est enfin attractif, car plus important que l’inflation. En effet, vous pouvez générer 3 % d’intérêts nets d’impôt.
De plus, son plafond relativement élevé est intéressant pour les épargnants en quête de sécurité avec des sommes maximales à placer de 22 950 € ce qui génère des intérêts de 688 € en fin d’année, comme le souligne tuxboard.
Une très belle somme en tout cas.
Si le Livret A est moins intéressant que le Livret d’épargne populaire (LEP), c’est pourtant lui qui est le chouchou des Français. Car le LEP demande des conditions financières pour y avoir accès :
– 1 part : 22 419 €
– 1,5 part : 28 406 €
– 2 parts : 34 393 €
– 2,5 parts : 40 380 €
– 3 parts : 46 367 €, etc.
Statut quo du gouvernement
Revenons au Livret A, son taux de 3 % est garanti jusqu’en janvier 2025 par l’État. Un bel avantage, car le taux d’inflation est fixé à 2,3 % actuellement.
Mais ce chiffre en cache un autre. Alors que les projections des économistes misent qu’une hausse de 4,10 % pourrait voir le jour dans le courant de l’année 2024, il n’en sera rien.
L’État a décidé de bloquer le taux de rémunération du Livret A à 3 % jusqu’en 2025.
Cette décision a été contestée devant le Conseil d’État par Paul Cassia, prof de la fac à Paris Panthéon-Sorbonne, mais il a été débouté.
Une mauvaise nouvelle donc pour les épargnants français.