On vous explique comment bénéficier de ces baisses tarifaires d’électricité.
Une énergie incontournable
Se chauffer, faire fonctionner le chauffage ou utiliser l’électroménager : l’électricité est indispensable au quotidien. Pourtant, elle est chère et va encore augmenter de près de 10 % ce 1er février 2024. Enedis propose cependant des plages horaires heures creuses, où le tarif est moins cher. On vous explique.
Pour bénéficier du tarif heures creuses, (HPHC) il faut souscrire à une option payante ou un contrat spécifique. Pour la formule « Elec classique » par exemple, les huit heures creuses sont scindées en deux comme pour 40 % des clients. Pas simple. Pour 60 % restant, ils ont une plage horaire unique de 20 heures à 8 heures du matin.
Pour « Elec classique », les plages sont de 1 h 10 à 7 h 40 et de 12 h 40 à 14 h 10. Peu compatible avec une vie active. Et si l’on souhaite changer de plage horaire, ce n’est pas possible, à moins d’un déménagement.
Attribution arbitraire
Mais là encore, c’est la roulette : Enedis vous attribue arbitrairement une plage horaire « en fonction des conditions d’exploitation et de la capacité locale du réseau public de distribution ». Avec le compteur Linky, cette plage vous sera attribuée aléatoirement. Pas moyen de négocier.
En plus de toutes ces contraintes, il faut avoir en tête que si le prix du KWh est en moyenne 25 % moins cher en heures creuses que le tarif de base, il est aussi en moyenne 10 % plus cher en heures pleines. L’abonnement heures creuses est aussi plus élevé : 8 € de plus par an sur un abonnement de 6kVA.
Il faudrait que votre consommation soit au moins de 30 % sur les heures creuses pour compenser cette hausse, selon Enedis.