La censure du gouvernement Barnier en ce début décembre 2024 va geler nombre de réformes économiques envisagées pour l’année prochaine. Notamment chez les retraités. Qui va en pâtir le plus ?
Une plus forte hausse pour les retraites
Première conséquence forte de la non-adoption du projet des finances de la Sécurité sociale : la hausse des retraites au 1er janvier 2025. Alors qu’elle devait être la moitié de l’inflation, soit + 0,8 % pour 2025, elle va suivre les indices des douze derniers mois, soit + 2,2 %, explique Econostrum. Bonne nouvelle, particulièrement pour les petites pensions.
Pas de coup de pouce pour certaines aides
Par contre, mauvaise nouvelle pour les bénéficiaires de plusieurs aides : certaines prestations, comme le RSA et les aides de la CAF (Caisse d’Allocations familiales), ne bénéficieront plus de revalorisations exceptionnelles. Il faudra se contenter d’une base estimée de l’inflation, soit environ + 1,9 %.
L’impôt sur le revenu plus pénalisant
Autre écueil de la non-adoption du projet de finances de la Sécurité sociale, le barème de l’impôt sur le revenu ne sera pas revu. Il ne tiendra pas compte de l’inflation et vous pourrez ainsi plus facilement passer dans une tranche d’imposition supérieure à l’avenir.
Automatiquement, 380 000 foyers supplémentaires seront imposés l’année prochaine. Et près de 17 millions de foyers verront leur impôt augmenter.
Plus de PTZ
Autre réforme enterrée, l’abandon de l’extension du prêt à taux zéro (PTZ) à toute la France, qui devait relancer le marché immobilier.
Et pour les hauts revenus ?
Enfin, l’impôt supplémentaire qui devait toucher uniquement les très hauts revenus (+ de 250 000 € pour une personne seule) est, lui aussi, abandonné. Il aurait rapporté 2 milliards € à l’État.
les hauts revenus : projet abandonné ?,forcément ils sont tous partis en suisse ou au luxembourg
Olivier est primordiale de faire payer les riches et les grosses sociétés qui ont gonflé leurs ressources. Remettre l’ISF de suite
Il est primordiale pas Olivier. Urgent même