Bourde : La Monnaie de Paris perd 1 M€ avec des pièces interdites !

La Monnaie de Paris qui, suite à une précipitation dans la frappe de nouvelles pièces, a dû faire face à des pertes financières conséquentes

La bourde coûteuse de la Monnaie de Paris

Un empressement à renouveler la frappe de pièces a placé la Monnaie de Paris sous les feux de l’actualité, mais pas pour les raisons escomptées. D’après des informations révélées par La Lettre, l’institution adulte a pris la décision de lancer la production de 27 millions de pièces de monnaie, notamment des pièces de 10, 20 et 50 centimes d’euro arborant un design inédit. Cette initiative avait notamment pour dessein la présentation des nouvelles pièces au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, lors de sa visite au siège de la Monnaie de Paris le 7 décembre. Cependant, ce design n’avait pas encore reçu l’aval de la Commission européenne, dont l’approbation est pourtant essentielle pour toute modification de ce type.

Les conséquences de cette initiative précipitée furent loin d’être anodines, la Monnaie de Paris s’est vue contrainte de détruire l’ensemble des pièces produites, engendrant ainsi des pertes s’élevant à entre 700 000 et 1,2 million d’euros. Une situation que La Lettre qualifie de gaffe, ayant nécessité un surcroît de travail par les employés, qui furent amenés à adopter des horaires en trois-huit pour répondre à la demande de leur direction.

Evaluation en cours et réactions officielles

La situation a promptement suscité des réactions officielles, et le directeur de la Monnaie de Paris, Marc Schwartz, ne tarit pas d’explications. Tout en reconnaissant un report de l’approbation indépendant de sa volonté, il a tendu la responsabilité vers « l’État français ». De son côté, le ministère de l’Économie n’a pas tardé à annoncer une évaluation complète de cette affaire afin de clarifier la situation et d’en dégager toutes les responsabilités.

Cette erreur administrative et de communication interne met en lumière les enjeux de coordination étroite entre les institutions nationales et les organes supranationaux européens. De surcroît, elle sert de cas d’étude sur l’importance de la validation et du respect des procédures dans la gestion de projets d’envergure.

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