De faux avis ont été distribués directement dans les boîtes aux lettres des victimes.
Dans les boites aux lettres
L’alerte a été lancée en premier par les habitants de Saleilles dans les Pyrénées-Orientales. De fausses amendes pour excès de vitesse ont été déposées dans les boîtes aux lettres, des documents qui ressemblent à s’y méprendre aux documents officiels de l’ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions).
Un seul détail permet de déceler l’arnaque. Sur l’avis, un QR code vous invite à payer l’amende, mais il vous mène vers un site frauduleux, et non sur un site officiel. Et pourtant, d’apparence, il est quasi conforme au site officiel, regardez donc bien l’adresse de l’URL.
Le but est bien entendu de capter les données bancaires ou les numéros de la carte bleue de la victime. La gendarmerie locale confirme qu’une enquête est en cours et l’arnaque pourrait s’étendre à d’autres régions de France.
Lorsque vous recevez un PV officiel, le seul site pour payer est celui de l’ANTAI. De plus, le numéro mentionné sur le faux avis de PV indique bien la plaque d’immatriculation de la victime, preuve du professionnalisme de la fraude. Avec un en tête à l’adresse exacte, il est facile de se laisser tromper. La marque de la voiture est indiqué, mais pas le modèle, contrairement au courrier officiel.
Des indices à lister
Prenez donc bien le temps de vérifier l’ensemble des information de l’avis : marque, modèle du véhicule, immatriculation lieu de l’infraction et date et vitesse retenus. Ce sont autant d’indices de fiabilité. En cas de doute, rendez-vous directement sur le site de l’ANTAI officiel.