Ancien salarié du privé ? Vous avez peut-être été contacté par l’Agirc-Arrco pour un document important à compléter. On vous explique la démarche à suivre.
Pas automatique pour tout le monde
En principe, tout se fait automatiquement : si vos revenus baissent, votre taux de CSG peut être inférieur dans le calcul de votre pension. Si vos revenus ont été à la hausse, votre taux de CSG a été augmenté. Mais il existe de rares cas où le calcul ne se fait pas automatiquement. C’est notamment le cas pour les assurés qui ont moins de 50 ans, ou ceux dont le numéro de Sécurité sociale n’est pas certifié.
Des cas exceptionnels donc, les principaux concernés sont les assurés qui dépendant de la CAFAT (Caisse de compensation des prestations familiales, des accidents du travail et de prévoyance des travailleurs de Nouvelle Calédonie) ou encore de la CPS (Caisse de prévoyance sociale de la Polynésie).
N’oubliez pas qu’il existe quatre taux de CSG, ils peuvent être révisés chaque année : 0 %, 3,8 %, 6,6 % et 8,3 %. C’est votre revenu fiscal de référence (RFR) qui sert à définir ce taux, le RFR est indiqué sur l’avis d’imposition de l’année précédente.
L’Agirc-Arrco stipule bien que « chaque année, la Caisse nationale d’assurance vieillesse et la MSA (caisse de retraite pour les agriculteurs) envoient à l’Agirc-Arrco les situations fiscales des assurés mises à jour à partir des informations communiquées par la direction générale des Finances publiques », comme l’indique Capital.
Par courrier ou via Internet
Pour les retraités dont la mise à jour n’a pas été possible, ils ont dû ou vont recevoir un courrier de rappel. Il faut le lire et ne pas le jeter, car il vous demande de transmettre à l’Agirc-Arrco votre avis d’imposition 2023 sur vos revenus 2022. Une information indispensable pour bien vérifier que votre taux de CSG est le bon.
Ces informations doivent être envoyées par courrier ou directement par Internet sur un site dédié. Ne traînez pas pour que le taux de votre CSG soit ajusté au mieux.
Arrêtez de nous faire chier avec vos alertes inutiles à la con