Deux réseaux internationaux de cartes bancaires se partagent le marché français : Visa et MasterCard. Garanties, assurance, plafonds… Quel est le meilleur des deux ?
Quel type de carte bancaire faut-il privilégier selon ses besoins ? On vous aide à y voir plus clair.
Cartes bancaires : quelle est la mieux diffusée ?
Souvent, l’utilisateur bancaire n’a pas le choix : son établissement lui propose un seul type de carte bancaire. Et à ce petit jeu, c’est le réseau Visa qui tire son épingle du jeu avec 120 présences sur 131 établissements recensés par MoneyVox, contre 68 pour MasterCard. Même chose pour les cartes premium : la Visa Premier est fournie dans 122 enseignes, contre 65 pour la Gold Mastercard.
Si vous pensez faire votre choix, du côté des tarifs, le prix ne vous permettra pas de trancher en faveur de l’un ou de l’autre. En 2023, la carte Visa Classic coûte en moyenne 44,76 euros par an en débit immédiat et 44,85 euros en débit différé contre 44,43 euros (débit immédiat) et 44,60 euros (débit différé) pour la carte MasterCard Classique.
Sur le plan de l’assurance, comptez 85 € de plus par an : c’est l’écart de prix entre une carte classique et une carte premium. Cela vous permet des assurances supplémentaires sur la responsabilité civile à l’étranger, l’annulation voyage ou le dommage à un véhicule loué.
Cartes bancaires : des garanties à comparer
Pourtant, côté assurance, « il n’y a pas de socle commun », confirme un professionnel de la monétique à MoneyVox qui préfère rester anonyme. « Les deux réseaux se contentent d’imposer aux banques de couvrir l’assurance des personnes, en cas de décès ou de rapatriement notamment ». Les conditions de déclenchement des garanties peuvent varier et avoir été payées intégralement avec la carte, quand d’autres se contenteront de demander un paiement partiel. Les montants remboursés pour chaque sinistre couvert sont limités et les limites peuvent varier d’une banque à l’autre. Au final, il n’y a qu’une manière de faire le bon choix : se reporter aux notices d’information des assurances.
Enfin, dernier point, l’acceptation dans les points de vente. Là, c’est match nul avec, au final, « les 2 réseaux qui se valent pour l’acceptation », estime le professionnel de la monétique, qui conseille aux voyageurs de s’équiper de plusieurs cartes pour éviter les déconvenues.