Aider les classes moyennes est devenu une priorité du président Macron. Pour cela, une hausse de la prime d’activité est envisagée, un complément qui concerne les bas salaires.
Prime d’activité : pour les classes moyennes
Le 16 mai 2023 sur TF1, le Président Emmanuel Macron s’était engagé à une baisse de deux milliards d’euros des impôts pour les classes moyennes. Soit ceux qui gagnent entre 1.5000 et 2.500 € net par mois. Un engagement qu’il devrait tenir avant la fin de son quinquennat. Déjà, le 27 avril dernier, Gabriel Attal, le ministre chargé des comptes publics, avait indiqué, dans un entretien à l’Opinion, que « les baisses d’impôt arrivent aussi vite que possible ».
Pour Attal, trois solutions sont possibles : baisser l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales ou les droits de succession. Si la baisse des droits de succession paraît mort-née, la solution d’un soutien aux classes moyennes via la prime d’activité a émergé. Interrogé, le député et rapporteur du budget à l’Assemblée nationale, Jean-René Cazeneuve, a livré sur TF1 : « Est-ce qu’il faut étendre ce dispositif, c’est l’une des possibilités qui s’ouvre à nous ».
Prime d’activité : mise en place sous Hollande
Pour rappel, la prime d’activité a été mise en place par la loi du 17 août 2015, sous la présidence Hollande, elle est un complément professionnel versé chaque mois pour les personnes résidant en France, âgées au moins de 18 ans et qui ont une activité salariée ou indépendante. Mais sa formule de calcul complexe qui varie selon la composition des ménages ne la rend pas populaire.
Selon la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, « le barème de la prime est ainsi conçu pour encourager la reprise d’activité : un euro de revenu d’activité supplémentaire se traduit par une baisse de seulement 39 centimes de la prime, alors qu’une hausse d’un euro des autres revenus diminue d’autant son montant », est-il indiqué sur Capital.