C’est une date fatidique qui revient chaque année : vous devez avoir posé vos vacances avant le 31 mai. Qu’en est-il si vous n’avez pas tout pris ?
La règle : 2,5 jours par mois
Rappelons tout d’abord que les congés payés sont un droit et que vous cotisez 2,5 jours par mois tout au long de votre année de travail. Mais parfois, on oublie de tout poser et on se retrouve avec des jours à prendre rapidement, faute de les perdre.
Qu’en est-il exactement ? Pour en avoir le cœur net, Actu.fr a interrogé Fatima Belghomari, spécialisée en droit du travail, du cabinet AP. Elle démêle le vrai du faux.
Tout d’abord, il faut en premier lieu se pencher sur la période de référence pour faire valoir ses droits aux congés. « Ce n’est pas facile » indique d’emblée l’avocate.
En règle générale, les congés payés que l’on doit poser jusqu’au 31 mai 2024 sont ceux acquis entre le 1ᵉʳ juin 2022 et le 31 mai 2023.
Mais les congés accumulés l’année dernière, doivent-ils être posés avant le 31 mai ? Le site service-public est clair là-dessus : « Si vous souhaitez les reporter, c’est possible, mais seulement avec l’accord de votre employeur ».
De nombreuses exceptions
Mais regardons du côté des exceptions : « Si un salarié tombe malade et est en arrêt avant ou pendant ses congés, les congés sont reportés, peu importe la date limite du 31 mai », explique Fatima Belghomari.
Même principe pour un congé maternité. D’ailleurs, « en cas de procédure d’adoption, on peut demander un report des CP », note l’avocate spécialisée en droit du Travail.
Fatima Belghorami insiste : « Le commun accord, c’est très bien aussi ».
Elle ajoute : « Vous pouvez faire une demande avec un recommandé ou un courrier en main propre à votre employeur de reporter vos congés ».
A vous de jouer….