Chaque année, les propriétaires redoutent la hausse de la taxe foncière. Cette année, avec une hausse annoncée de 3,9 % suite à la révision des valeurs cadastrales, il va falloir encore payer. Encore plus pour certaines communes…
Les municipalités appliquent leurs taux
Précisons d’emblée que cette hausse de 3,9 % découle de l’augmentation de la valeur cadastrale des logements, c’est cette valeur qui sert de calcul de base de la taxe foncière. Et à cette mauvaise nouvelle pour les propriétaires, il faut ajouter comme élément que les municipalités vont appliquer une augmentation supplémentaire, en plus de celle annoncée par le gouvernement.
A Sceaux (hauts-de-Sine), par exemple, selon des informations de Capital, le maire a indiqué une augmentation de près de 6 % de la taxe foncière, qui s’ajoute donc aux 3,9 % cités plus haut. Autre hausse notable, à Meaux (Seine-et-Marne) pour la première fois depuis 1995, le taux de la taxe foncière sera en hausse de 4 points, ce qui l’amènerait à un taux communal de 45,57 % !
Et ces cas ne sont pas isolés : Saint-Priest (Rhône) + 4,89 points, Villeurbanne (Rhône) + 10 %, visant à récupérer 8 millions €. Dans la métropole du grand Nancy (Meurthe-et-Moselle), une augmentation moyenne d’une cinquantaine d’euros a été votée, faisant passer le taux de 8,81 % à 9,65 %.
Des hausses dans seulement 14 % et 18,3 % des cas
Malgré ces chiffres qui soulignent une forte augmentation, TF1 Infos rappelle qu’en 2023 seuls 14 % des communes et 18,3 % des intercommunalités avaient augmenté le taux de la taxe foncière. Certaines hausses dans les grandes villes avaient été notables comme à Paris, Metz ou Grenoble.
Cette année, si vous constatez un montant bien supérieur aux années précédentes malgré un taux communal inchangé, vous pouvez le contester auprès des impôts. Mais avant toute réclamation, il est bien entendu conseillé de vérifier la taxe foncière appliquée par sa commune.