Confrontés à des défis majeurs pour réintégrer le marché du travail, les travailleurs seniors affichent un taux de chômage moins élevé que celui de la population générale, mais rencontrent davantage de difficultés pour décrocher un nouvel emploi. Malgré un taux de chômage de 5,1% pour les plus de 50 ans au troisième trimestre, contre 7,4% pour l’ensemble des actifs, leur réinsertion professionnelle reste complexe.
Cette difficulté à retrouver du travail est d’autant plus préoccupante que le gouvernement vise un taux d’emploi de 65% parmi les 60-64 ans à l’horizon 2030 – un objectif ambitieux compte tenu de la faible présence de cette tranche d’âge sur le marché de l’emploi par rapport à la moyenne européenne.
Une indemnisation chômage plus longue en question
Actuellement, les modalités d’indemnisation des seniors sont distinctes de celles des autres demandeurs d’emploi. À l’âge de 53 et 54 ans, ils peuvent prétendre à 685 jours d’indemnisation, soit quasiment 23 mois. À partir de 55 ans, cette durée s’étend à 822 jours, équivalant à 27 mois. Des durées supérieures, qui ont déjà fait l’objet de réductions avec la réforme de l’assurance chômage de février dernier.
Les règles de calcul de l’indemnité pour les seniors sont aussi spécifiques, avec une base de calcul élargie aux 36 derniers mois de salaire, et non 24 comme c’est le cas pour les autres tranches d’âge. Une réduction de l’indemnisation pourrait alors avoir lieu, au niveau des autres classes d’âges de chômeurs. C’est ce que qu’avait annoncé le ministre de l’Économie Bruno le Maire.
Le profil des seniors affectés par les mesures actuelles
Les données de l’Unédic indiquent qu’à la fin juin 2022, sur les 550 000 personnes de 55 ans ou plus éligibles à l’assurance chômage, 400 000 étaient indemnisées. Ces seniors indemnisés représentent 18% de l’ensemble des allocataires. Une proportion plus féminine que la generalité des demandeurs d’emploi avec 54 % de femmes.
L’avenir des dispositifs spécifiques aux seniors
Un dispositif particulier permet aux_allocataires de l’assurance chômage de plus de 62 ans de conserver leur allocation jusqu’à l’accès à la retraite à taux plein. Et encore une fois, les conditions d’admission étant strictes, seules 20 600 personnes en bénéficiaient en 2022.
Des nouvelles qui ne rassurent pas en cette fin d’année les séniors actuellement au chômage.
Ben tiens, ça rogne sur les personnes en difficulté mais pour l’ukraine et gaza, c’est le quoi qu’il en coute !
Et c’est pas gaby qui changera cela.
La tannée qu’ils vont prendre aux européennes et après !!!