Alors que les usagers espéraient une baisse des coûts de l’électricité suite à l’amélioration de sa production, le gouvernement français semble prendre une direction différente qui pourrait affecter les budgets familiaux et ceux des entreprises. Malgré une diminution des tarifs réglementés hors taxe, une augmentation de la facture finale se profile pour février 2024, l’objectif étant de répondre aux impératifs budgétaires de l’État.
Compréhension des tarifs réglementés
Les tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE), déterminés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), sont conçus pour refléter divers facteurs économiques et sont sensibles aux variations du marché. Un expert en énergie de Colombus Consulting, Nicolas Goldberg, rappelle que ces tarifs intègrent le prix du nucléaire régulé et du marché de gros, ainsi que les coûts de service d’EDF. Suite à l’évaluation actuelle de la CRE, il en ressort une baisse de 0,35% hors taxe pour février 2024, avec une réduction significative pour les professionnels et une stabilité pour les ménages.
Évolutions positives du marché de l’électricité
En 2023, la production énergétique française a connu une embellie notable. Avec une hausse approximative de 15% pour la production nucléaire et de 20% pour l’hydraulique, la pression sur les coûts d’approvisionnement et les craintes de pénurie ont diminué, entraînant ainsi un recul des prix sur le marché de gros.
La fiscalité, pierre angulaire de l’augmentation
Cependant, le coût de l’électricité que paye l’usager final incorpore également la fiscalité. À cette fin, Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, souligne la nécessité d’introduire progressivement des taxes qui étaient auparavant réduites dans le cadre du bouclier tarifaire. Cette action vise à compenser en partie le manque à gagner fiscal, d’où l’augmentation envisagée des prix qui s’articulerait autour de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE).
Conséquences pour le consommateur et réactions politiques
Bien qu’une hausse maximale de 10% ait été annoncée, le doute persiste quant au niveau exact de l’augmentation qui résultera des décisions gouvernementales. Dans ce climat d’incertitude, les réactions ne se sont pas faites attendre, avec des figures politiques qualifiant cette progression de “vol” et “honte”, à l’instar de Fabien Roussel du PCF.
C’est une honte, l’Etat dépense l’argent du contribuable et quand il manque d’argent il taxe les français pour son bien être mais où passe l’argent collecté par l’Etat!!!
Et hausse du prix de l’électricité ben voyons c’est la fête ! On va introduire des taxes
Alors que la production augmente
C’est quoi cette gestion c’est la perte de la France que veut ce président Macron
L’hôpital au plus mal, je ne parle pas de l’école une catastrophe, je ne parle même pas du service public……
Ce président se délecte de son incompétence