Pension de réversion : ce qui pourrait vous faire perdre vos droits

La pension de réversion. @Adobe

C’est le conjoint survivant qui est censé toucher la pension de réversion. Mais pour en profiter, il faut remplir certaines conditions.

La pension de réversion est une aide salutaire lorsque l’on se retrouve seul après un décès. Mais parmi les conditions requises pour la toucher, il faut avoir été marié au défunt.

Des conditions strictes

Le conjoint survivant doit aussi être âgé de 55 ans au moment du décès. Si l’âge requit n’est pas atteint, il est possible de demander l’allocation veuvage.

Un autre critère très important est les ressources, qui ne doivent pas dépasser 24 323 € par an pour une personne seule. Pour un couple, le plafond passe à 38 711,20 € en 2024.

Dans tous les cas, la pension de réversion n’est pas soumise à versement automatique.

Il faut, pour cela, demander auprès de la caisse d’assurance de son conjoint décédé, la pension de réversion.

Faire rapidement sa demande

La demande doit être effectuée rapidement, dans les premiers mois suivant la disparition du conjoint, afin de bénéficier pleinement de l’effet rétroactif.

Certains régimes appliquent un effet rétroactif de 4 ans après le décès, comme dans la fonction publique. Mais les délais varient de 6 à 12 mois selon les autres régimes.

Les causes de suspension

Étant donné toutes les conditions requises, la première cause de suspension de la pension de réversion est l’augmentation des revenus du bénéficiaire.

En cas de remariage ou de Pacs, la pension de réversion est aussi annulée.

Mais d’autres régimes sont plus souples, à l’instar du régime complémentaire des pharmaciens, du régime complémentaire des artisans, des commerçants et des industriels : ils maintiennent cette pension de réversion en cas de changement du statut matrimonial.

Attention, donc, aux évolutions de votre situation personnelle.

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