Crédit d’impôt services à la personne : une mauvaise surprise se prépare pour 2026

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C’est l’un des dispositifs les plus populaires auprès des Français, et pourtant, il pourrait bien être partiellement sacrifié. Le crédit d’impôt sur les services à la personne, qui permet aujourd’hui de déduire une partie des dépenses liées au ménage, jardinage ou à la garde d’enfants, est dans le viseur de Bercy. En pleine chasse aux économies, le gouvernement envisage de revoir les contours de cette aide, jugée trop coûteuse.

Une niche fiscale dans la tourmente budgétaire

Le signal est clair. Face aux 40 milliards d’euros d’économies à trouver d’ici 2026, l’exécutif revoit l’ensemble des dépenses fiscales. Et la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, n’a pas écarté une réforme du crédit d’impôt dédié aux services à la personne. Auditionnée à l’Assemblée nationale, elle a même qualifié la révision de cette mesure de “pertinente” et confirmé qu’elle faisait l’objet d’une “évaluation approfondie”.

Une position qui fait écho aux critiques déjà formulées par la Cour des comptes et le Conseil des prélèvements obligatoires, qui pointent une dépense trop élevée, mal ciblée, et souvent utilisée pour des « activités de confort ».

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Ménage, jardinage : les prestations menacées

Actuellement, ce crédit d’impôt couvre 50 % des dépenses engagées, dans la limite de 12 000 € par an, avec des majorations possibles jusqu’à 15 000 € pour les familles ou les foyers avec personnes âgées. Mais cette générosité pourrait être revue à la baisse. Déjà en début d’année, le gouvernement avait évoqué la piste d’un abaissement à 40 %, sauf pour les gardes d’enfants ou l’accompagnement de personnes dépendantes.

Concrètement, cela signifie que les prestations non essentielles, comme le ménage hebdomadaire ou l’entretien du jardin, pourraient être les premières visées. Le but ? Réserver l’avantage fiscal aux situations jugées prioritaires, tout en réduisant la facture publique.

Un recentrage assumé sur les publics fragiles

Pour Amélie de Montchalin, il ne s’agit pas de supprimer le crédit d’impôt, mais de mieux le cibler. Les familles avec de jeunes enfants et les personnes en perte d’autonomie devraient continuer à en bénéficier pleinement. En revanche, les ménages aisés utilisant ces services pour le confort personnel pourraient voir la réduction d’impôt fortement diminuée.

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85 milliards d’euros de niches fiscales dans le viseur

Cette réforme s’inscrit dans un mouvement plus large : celui de la rationalisation des niches fiscales. En France, ces dispositifs représentent près de 85 milliards d’euros par an. Et selon Bercy, certains avantages ne bénéficient qu’à une poignée de contribuables. D’autres mesures sont déjà sur la sellette, comme la réduction d’impôt pour frais de scolarité ou celle liée aux dons aux associations.

Plutôt que d’augmenter les impôts, le gouvernement semble vouloir resserrer les dispositifs existants, en ciblant ceux jugés les moins prioritaires. Reste à savoir quelles coupes seront réellement appliquées dans le budget 2026.

2 thoughts on “Crédit d’impôt services à la personne : une mauvaise surprise se prépare pour 2026

  1. pourquoi ne pas baisser les rémunérations et avantages exorbitants des ” président, députés , sénateurs et tout ce qui va avec , ainsi que supprimer des associations qui ne servent pas à grand ‘ chose qu’ à nous sucer notre argent et verser les ….. retraites de ces gens à l’âge légal et non de suite après leur passage intérimaire à la tête du pays ? beaucoup devrait aussi prendre cette retraite à l’âge à peu près normal 70 ans n’étant pas trop fatigué par leur tâche et la prise d’emploi tardive avec les études !!!!!!! et ils auraient un budget sans prendre l’argent de ceux qui travaillent durs toute leur vie pour un salaire de misère !

  2. Que vat-il se passer ?
    L’effet annulé du décret Borloo, le renouveau du travail au noir ! Les économies escomptées seront plus faibles que prévues, du fait que les charges patronales et salariales diminueront

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