Lay’s ou encore Pepsi, c’est fini ! Ces produits sont bannis !

Les relations entre Carrefour et PepsiCo connaissent une passe difficile, la chaîne de supermarchés Carrefour ayant décidé de retirer tous les produits du groupe américain de ses rayons à compter du 4 janvier 2024. En cause, une hausse des prix jugée inacceptable par la grande enseigne française, en plein contexte de négociations annuelles entre distributeurs et fournisseurs.

Le conflit entre géants du commerce et de l’industrie

Cette rupture commerciale intervient alors que Carrefour, avec ses 5 300 magasins en France, entre en période de négociations commerciales serrées. PepsiCo aurait demandé une augmentation de 7 % sur l’ensemble de ses produits, provoquant ainsi un tollé chez son partenaire commercial. Pour marquer son mécontentement, Carrefour a affiché dans ses rayons des affichettes annonçant l’arrêt de la vente des produits PepsiCo en raison d’une hausse de tarifs non consentie.

Une gamme de produits diversifiée concernée

Le groupe PepsiCo, connu surtout pour sa célèbre boisson gazeuse, possède un large éventail de marques. Outre les soft drinks comme Lipton, 7Up ou Mountain Dew, l’entreprise produit et distribue des snacks tels que les chips Lay’s ou les biscuits Quaker, ainsi que d’autres types d’aliments comme le gaspacho Alvalle. En dépit d’un chiffre d’affaires impressionnant, évalué à plus de 86 milliards de dollars en 2022, et de résultats favorables anticipés pour 2023, l’attitude de PepsiCo en termes de fixation des prix suscite la controverse chez les distributeurs.

Un précédent et un message fort

Cette situation rappelle le bras de fer de mars 2023 entre PepsiCo et le groupement de distributeurs Système U, qui avait également suspendu la vente des produits de la marque jusqu’à ce qu’un accord sur les prix soit trouvé après un mois de négociation. À présent, c’est Carrefour qui brandit l’étendard de la résistance, envisageant même d’étendre cette mesure à ses magasins situés dans d’autres pays européens.

L’action de Carrefour souligne la tension entre les grands distributeurs et certains fournisseurs en ces temps d’inflation record et fait écho aux chiffres de l’Insee, qui signalaient une augmentation de 7,1 % des prix alimentaires sur un an en décembre 2023. Cette démarche de Carrefour reflète la volonté du secteur de la grande distribution de jouer un rôle dans la régulation des prix et la protection du pouvoir d’achat des consommateurs.

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