Les contrôles se poursuivent du côté de l’administration fiscale. Après avoir traqué les piscines non déclarées, le fisc tourne désormais son regard vers deux nouvelles zones souvent négligées par les propriétaires : les vérandas et les abris de jardin. Objectif affiché : ajuster la taxe foncière à la réalité du bâti… et récupérer les recettes oubliées.
Un programme technologique qui ne laisse plus rien passer
Le dispositif « Foncier innovant », lancé par la Direction générale des finances publiques (DGFiP), change la donne. Grâce à la combinaison d’images satellites, de vues aériennes et d’algorithmes d’intelligence artificielle, l’administration peut désormais détecter automatiquement toute construction nouvelle non enregistrée au cadastre.
Le principe est simple :
- Les images sont comparées à la base cadastrale.
- En cas de différence (toit supplémentaire, extension, abri fixe…), un signalement est généré.
- Un agent vérifie ensuite la réalité des travaux.
Cette surveillance s’étend progressivement à tout le territoire, avec une couverture complète prévue d’ici fin 2026.
Vérandas, dépendances, abris : des surfaces loin d’être anodines
Une véranda ou un petit abri de jardin peut paraître anodin… mais pour le fisc, il s’agit d’une surface supplémentaire taxable. Dès 5 m², une déclaration préalable de travaux est exigée, et au-delà de 20 m², il faut un permis de construire.
Ces aménagements doivent ensuite être déclarés dans les 90 jours suivant leur achèvement. Sont concernés :
- les vérandas fermées ou semi-ouvertes,
- les garages et dépendances,
- les ateliers, serres ou terrasses couvertes,
- et même les structures en kit fixées durablement au sol.
Chaque mètre carré oublié peut modifier la valeur locative cadastrale de votre bien et, par conséquent, le montant de votre taxe foncière.
Ce que vous risquez en cas d’oubli
Le fisc ne se contente plus d’envoyer des rappels. Les propriétaires qui omettent de déclarer une extension s’exposent à :
- un rappel d’imposition sur cinq ans,
- des intérêts de retard,
- et jusqu’à 80 % de majoration en cas de mauvaise foi.
Dans les cas les plus graves — constructions sans autorisation —, les sanctions du Code de l’urbanisme peuvent atteindre 6 000 € par mètre carré. Ces situations restent rares, mais elles traduisent la fermeté croissante du fisc face aux omissions.
Comment se protéger avant la généralisation du dispositif ?
Mieux vaut prévenir que corriger. Voici les bons réflexes à adopter :
- Déclarez tout agrandissement, même partiel ou démontable.
- Conservez les preuves (factures, plans, photos).
- Surveillez vos courriers de la DGFIP et répondez sans délai.
- Respectez le délai de 90 jours après la fin des travaux.
Une simple régularisation suffit souvent à éviter une lourde sanction. Le fisc privilégie encore le dialogue, mais la tolérance diminue à mesure que la technologie progresse.
Une fiscalité de plus en plus connectée
Après les piscines, c’est désormais tout le patrimoine bâti qui entre dans le radar du fisc. Les propriétaires ont tout intérêt à vérifier leurs déclarations avant 2026, car chaque mètre carré compte désormais dans le calcul de la taxe foncière.


IA = beaucoup de faux positif ; ça va foutre un sacré merdier cette histoire, ils vont souvent passer pour des cons les agents qui vont contrôler !!!
L’ Etat a besoin d’oseille, donc ils ne savent plus quoi inventer !
Il l’avait bien dit: “arrétez d’emmerder les français”.
Pour récupérer de l’argent l’état ferait n’importe quoi , au lieu de financer l’Ukraine et tout le reste il ferait bien de garder nos sous pour la France
Ils ne savent plus quoi inventer pour récupérer l’argent que nos dirigeants gaspillent sans compter…