Malgré une durée d’exercice record de seulement 14 heures, les ministres du gouvernement Lecornu ne repartiront pas les mains vides. La loi leur garantit en effet plusieurs avantages financiers, même après un passage éclair au pouvoir.
Des privilèges qui suscitent la controverse
Nommés un dimanche soir et tombés dès le lendemain, les 18 ministres et ministres délégués du gouvernement Lecornu pourront tout de même bénéficier d’une indemnité de départ équivalente à trois mois de salaire. Une disposition prévue par l’ordonnance du 17 novembre 1958, modifiée en 2013, et qui ne fixe aucune durée minimale de mandat. Autrement dit, quelques heures à un poste ministériel ouvrent droit à plusieurs milliers d’euros d’indemnités.
Cette situation, déjà observée par le passé — notamment après les démissions de Michel Barnier ou de François Bayrou — interroge sur la pertinence d’un système jugé déconnecté de la réalité.
Lecornu, le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République
Avec seulement 27 jours à Matignon, Sébastien Lecornu entre dans l’histoire comme le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Il pourra, lui aussi, toucher son indemnité durant trois mois, à condition de ne pas exercer d’activité rémunérée et d’être en règle auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Lecornu conserve également certains privilèges liés à sa fonction passée : secrétariat pendant dix ans, véhicule de fonction avec chauffeur et protection policière. Toutefois, ces avantages à vie seront bientôt limités dans le temps, conformément au décret qu’il a lui-même signé le 16 septembre. À partir du 1er janvier 2026, ces bénéfices ne seront plus octroyés que pour dix ans.
Des réformes promises… mais encore à concrétiser
Avant de quitter Matignon, Lecornu avait pourtant promis de supprimer les avantages “à vie” pour les anciens membres du gouvernement. « Les avantages à vie des anciens membres du gouvernement seront supprimés dès le 1er janvier 2026 », annonçait-il le 15 septembre sur X. Mais d’ici là, le dispositif actuel reste en vigueur, et les anciens ministres pourront encore en profiter.
Un paradoxe qui alimente la colère des citoyens face à un système perçu comme inéquitable : des ministres en poste quelques heures toucheront plus qu’un salarié au SMIC sur plusieurs mois.


Et il faut faire des économies pour payer ces bons à rien pour quelques heures au gouvernement. Et ce qui est sûr, c’est qu’ils vont en profiter. Et c’est nous les petits qui allons payer tout ce ramassis de ministres aussi nuls les uns que les autres. Je crois que je vais déchirer ma carte d’électeur. J’ai honte d’être FRANÇAIS
Bonjour, Il ne faut pas avoir honte de ses origines ! Ce serait refiser tous les sacrifices de nos ainés ! Mais honte de son gouvernement de guignols, là oui ! Un ramassis d’incapables qui ont menés le déficit abisial de notre pays ! Honte devant les pays qui rient de nos voyous à cols bancs, mains sales et idées assassines ! Aujourd’hui il y en a un qui cherche une guerre… Plus d’élections et l’assurance de rester “au pouvoir” à détruire plus notre pays ! Notre pauvre France ! De cordiales civilités Patrick (75 ans)
C’est une honte et après cela, on accuse le peuple d’être à l’origine de la dette abyssale de la France ! Les retraités ont du mal à joindre les deux bouts car tout augmente sauf les retraites ! Ras le bol de toutes ces injustices !