Dans les prochains jours, près de 15 millions de foyers français recevront un courrier déterminant dans leur boîte aux lettres. Une information capitale s’y cache : le prix du gaz va évoluer à partir du 1er juillet, avec des impacts contrastés selon votre niveau de consommation. Pour certains, ce sera la douche froide… pour d’autres, une bonne surprise.
Un courrier à ne surtout pas ignorer
Si vous utilisez du gaz chez vous, attendez-vous à recevoir un courrier de votre fournisseur dans les jours à venir. Certains l’ont déjà entre les mains. Que vous soyez chez Engie, TotalEnergies, EDF, ou un fournisseur alternatif, ce message contient une information essentielle : vos conditions tarifaires vont évoluer.
Ce changement ne touche pas tout le monde de la même façon. Selon que vous chauffez votre logement au gaz ou que vous l’utilisez simplement pour faire cuire vos pâtes, l’impact sur votre portefeuille ne sera pas le même.
Deux profils, deux destins : à chacun son tarif
Les petits consommateurs – ceux qui utilisent le gaz pour l’eau chaude et la cuisine – vont payer plus cher. À la fois parce que le prix du kilowattheure augmente légèrement (+0,53 %) et parce que leur abonnement grimpe à 117,93 euros par an.
Concrètement, pour une consommation moyenne de 4 300 kWh/an, cela représente une hausse annuelle de 6 euros environ, soit +0,9 %.
À l’opposé, les foyers qui utilisent le gaz principalement pour le chauffage verront leur facture allégée. Même si leur abonnement passe à 290,83 euros, le tarif du kWh baisse de 1,35 %, ce qui compense la hausse fixe.
Résultat : une baisse de 0,4 % sur la facture globale, soit près de 6 euros économisés pour un foyer type consommant 11 500 kWh/an.
Mais ne vous réjouissez pas trop vite…
Août : une deuxième lame de fond fiscale
Le vrai coup dur arrivera le 1er août. Ce jour-là, la TVA appliquée à l’abonnement gaz va passer de 5,5 % à 20 %, une hausse imposée à tous les abonnés, quel que soit leur fournisseur.
- Pour un chauffage au gaz, l’abonnement bondira de 291 à 331 euros, soit +40 euros par an.
- Pour un usage limité à la cuisson et à l’eau chaude, il passera de 118 à 134 euros, une hausse de 16 euros.
Et cette fois, personne n’y échappera.
Ce que vous devez faire maintenant
Plutôt que de découvrir ces hausses sur votre facture trop tard, vérifiez dès maintenant votre consommation annuelle de gaz (visible sur votre espace client ou vos anciennes factures). Si elle est inférieure à 8 000 kWh/an, attendez-vous à payer plus. Au-delà, l’effet sera lissé… jusqu’à la prochaine hausse.
L’énergie coûte de plus en plus cher, même quand les hausses semblent modestes. Le mieux ? Anticiper et comparer les offres du marché, car certains fournisseurs alternatifs pourraient proposer des abonnements moins affectés par ces changements.