En cas de crise économique, l’État peut-il piocher dans votre épargne ?

Retraitée énervée. @Adobe

L’épargne que l’on se constitue tout au long de sa vie est souvent le fruit d’un dur labeur. Mais l’État peut-il piocher dedans en cas de crise ?

Vous le savez certainement, les livrets d’épargne réglementés présentent de nombreux avantages : intérêts déductibles des impôts, fonds garantis, taux fixés à l’avance… Une souplesse d’utilisation qui a séduit de nombreux français, notamment pour le Livret A, le LDDS (Livret de développement durable et solidaire), le LEP (Livret d’épargne populaire) et le Livret jeune.

Ce n’est pas le cas des CEL (Comptes épargne logement), et des PEL (Plans d’épargne logement) cependant.

Pas de ponction directe

En cas de crise économique majeure, comme le rappelle Ça m’intéresse, rassurez-vous : l’État ne peut pas piocher directement dans votre épargne. Son seul levier économique est de réduire les taux d’intérêt des comptes réglementés, pour qu’il économise de l’argent.

Directive qui protège

C’est une directive européenne de 2014 qui protège les épargnants : le Parlement européen et le conseil de l’Union ont décidé d’adopter une directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances (BRRD).

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En clair, cela consiste à renflouer les banques en interne : elles peuvent demander à leurs actionnaires et créanciers de les renflouer à hauteur de 8 % de leur passif total. En dernier recours, il reste tout de même les déposants.

C’est en 2016 que cette règle est entrée en vigueur en France, avec toutefois une limite pour que seuls les dépôts de plus de 100 000 € soient touchés.

Et ce cas de faillite s’est produit en 2013 à Chypre, avec la Banque centrale, dans une défaillance inédite qui a touché les ménages.

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