Ils appellent quand vous déjeunez. Ou quand vous tentez de vous reposer. Parfois même plusieurs fois par jour. Pourtant, un simple mot peut tout faire basculer : celui qui fera fuir les démarcheurs les plus insistants.
Pas besoin de crier, ni de raccrocher brutalement. Une question posée calmement suffit à briser leur script bien huilé. Une question tellement simple qu’elle semble presque anodine. Et pourtant, c’est une arme redoutable.
Une machine bien rodée… mais fragile
Les centres d’appels ne laissent rien au hasard. Chaque opérateur suit un scénario précis : introduction engageante, faux intérêt pour votre confort de vie, enchaînement d’arguments sur des produits dont vous n’avez pas besoin. CPF, travaux de rénovation, forfaits d’énergie : tout est bon pour vous piéger dans un échange sans fin.
Ce que ces démarcheurs redoutent le plus ? L’imprévu. Une phrase qui sort du cadre. Une question qu’ils n’ont pas anticipée.
Une phrase qui désarme immédiatement
La voici :
« Pouvez-vous me dire comment vous avez obtenu mon numéro ?
»
C’est tout. Pas d’agressivité, pas de menace. Juste une demande de transparence. Or, bien souvent, le téléopérateur n’a aucune réponse prévue à cette question. Il peut paniquer, bafouiller… ou tout simplement raccrocher.
Pourquoi ? Parce que cette demande remet en cause la légitimité même de l’appel. Elle l’expose au regard critique du consommateur et, potentiellement, aux sanctions prévues par la loi.
Un cadre légal renforcé… mais inefficace ?
Depuis 2023, le gouvernement a tenté de réguler le démarchage. Les appels sont désormais autorisés uniquement en semaine, entre 10h et 13h, puis de 14h à 20h. Les samedis, dimanches et jours fériés sont interdits.
De plus, certains numéros sont désormais réservés aux campagnes commerciales. Si vous voyez s’afficher 0162, 0271, 0377 ou 0948, c’est probablement un appel de démarchage. Et pourtant, ces appels continuent. En masse.
L’arme des consommateurs : la parole
Quand la réglementation ne suffit plus, c’est votre réaction qui fait toute la différence. Ce que révèlent de nombreux témoignages, relayés notamment par des sites comme jeuxvideo.com, c’est que cette fameuse question agit comme un interrupteur. Elle coupe court à la tentative commerciale, sans violence et sans conflit.
Elle vous redonne le contrôle.
Face aux solliciteurs j’utilise exactement la méthode inverse : accompagner le plus loin possible dans la démarche, demander des précisions, revenir sur des points de détail, etc … pendant toute cette perte de temps, ils ne sont pas en train d’embêter un autre prospect et de le transformer en gogo !
(ce qui se résume en anglais : “two can play that game”, et en français : “à con, con et demi”)
Personnellement en raison des arnaques téléphoniques je demande de m’envoyer par la poste une documentation.
Cela ressemble plus à du harcèlement téléphonique que du démarchage : nous avons jusqu’à 5 fois par semaine (voire plus) un appel pour des travaux dans les combles alors qu’il n’y en a jamais eu. On doit nous remettre un certificat en mains propres…nous avons accepté de le recevoir et avons bloqué tout un après midi pour cela :
résultat, ils ne sont jamais venus mais nous continuons à recevoir leurs appels pour le même motif. J’en déduis qu’ils veulent surtout voir ce qu’il y a à VOLER chez nous…