Selon votre département de résidence, plusieurs dates limite de déclaration sont à respecter : 25 mai 2023, 1er juin ou 8 juin ? On fait le point sur le calendrier, sous peine de vous exposer à des pénalités.
Déclaration de revenus 2023 : les dates à retenir
Attention à ne pas retarder trop longtemps la déclaration de vos revenus 2023. Si la tâche peut vous paraître ennuyeuse, la Direction générale des finances publiques (Dgfip), laisse du temps aux contribuables pour remplir leurs documents fiscaux. Soit entre six et huit semaines pour la déclaration en ligne en fonction du lieu de résidence.
Dans le détail, les habitants des départements 1 (Ain) à 19 (Corrèze) ou de l’étranger peuvent déclarer jusqu’au 25 mai 2023 à minuit. Ceux des départements 20 (Haute-Corse et Corse-du-Sud) à 54 (Meurthe-et-Moselle) ont jusqu’au 1er juin 2023. Et enfin, tous les autres, à partir du département 55 (Meuse) jusqu’aux Outre-Mer avant le 8 juin 2023. Pour une déclaration sur papier, la date limite est fixée au 22 mai 2023.
Déclaration de revenus 2023 : les risques encourus
Un oubli et la date est dépassée ? La situation pourrait devenir compliquée, comme le souligne Virginie Roitman, présidente de l’Ordre des experts-comptables Paris-Ile-de-France, interrogée par Le Parisien : « Il y a deux cas de figure. Soit, vous êtes de bonne foi, en raison d’un oubli, d’une erreur, d’une maladie… et le fisc se montrera conciliant, soit vous êtes de mauvaise foi et le défaut de déclaration peut alors vous coûter cher ».
L’impôt sera alors majoré de 10 % si vous remplissez votre déclaration de revenus en l’absence de mise en demeure, 20 % dans les 30 jours suivant la mise en demeure et 40 % lorsque la déclaration n’a pas été déposée dans les 30 jours suivant la réception de la mise en demeure. À cela, il faut ajouter les intérêts de retard : « De 0,20 % de l’impôt dû par mois de retard soit 2,4 % par an », précise Virginie Roitman.
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