Est-il possible de continuer à toucher sa pension de réversion alors que l’on vit en concubinage ?
4 millions de bénéficiaires
Un assuré peut laisser une partie de la retraite lorsqu’il décède, et cela dans la majorité des régimes de retraite. On appelle cela la pension de réversion. Mais qu’en est il lorsque le veuf/la veuve se remet en concubinage ?
Tout d’abord la pension de réversion répond à des critères stricts quant au nombre d’années de mariage et aux enfants eus avec le défunt. En 2016, la DREES recensait près de 4 millions de bénéficiaires de la pension de réversion, dont plus de 3 millions qui résidaient encore sur le territoire. La perception de la pension de réversion est égale à 54 % de la retraite de base.
Des montants à ne pas dépasser
Tout d’abord pour bénéficier de la pension de réversion, il faut avoir 55 ans au moins, mais une demande peut être faite si on a plus de 50 ans. Les revenus bruts annuels ne doivent pas dépasser un certain seuil pour le bénéficiaire, soit 23 441,60 euros s’il vit seul et 37 506,56 euros s’ il vit en couple. Pour les bénéficiaires de 54 ans et plus, seuls 70 % de leurs revenus professionnels sont pris en compte dans le calcul de leurs ressources annuelles.
Concernant la situation maritale, si le bénéficiaire vit en union libre ou en concubinage, il peut la perdre dans certains cas, notamment si le bénéficiaire est veuf ou veuve d’un militaire ou fonctionnaire. Lorsque l’union prend fin, il peut à nouveau en faire la demande.
En revanche, les personnes qui touchent une pension de réversion d’un précédent mariage avec un salarié ne perdent pas leur droit en cas de concubinage.