Utile en cas de coût dur, voici comment en profiter.
À négocier avec la banque
Alors que l’inflation a de lourdes conséquences sur le pouvoir d’achat, près d’un Français sur deux a été en découvert en 2022. C’est le résultat d’une étude Panorabanques. C’est un service des banques prévu en cas de dépenses imprévues.
Tout d’abord, le découvert bancaire autorisé est un service bancaire qui permet de faire face aux dépenses imprévues. Cette facilité offerte par la banque entraîne en contrepartie des intérêts débiteurs au titulaire du compte. Le niveau du découvert est corrélé au niveau des revenus mensuels de l’usager. Tous est précisé dans la convention de compte que vous devez consulter régulièrement. Car les conditions sont réactualisées périodiquement en fonction de l’évolution des taux.
Vous pouvez aussi dépasser le découvert autorisé, attention alors aux frais. Le Service public rappelle qu’« il n’existe pas de droit au découvert bancaire ». A vous de négocier donc avec votre banque.
Quelle stratégie adopter ?
Dans tous les cas, le découvert bancaire doit rester temporaire. Il ne peut dépasser trois mois consécutifs, passé ce délai la banque doit vous faire une offre de crédit à la consommation.
Les agios sont en général de 7 à 8 % en moyenne mais tout se négocie. Le ministère de l’Economie indique que depuis 2014, « les frais sont limités à 8 euros par opération et 80 euros par mois et pour les détenteurs d’une offre spécifique, 4 euros par opération et 20 euros par mois ».
Enfin, pour négocier son découvert autorisé, la meilleure façon est de ne pas être considéré comme client à risque. Pour cela, il faut limiter autant que possible l’utilisation de découvert. Que le compte soit géré de manière saine et que vos revenus fixes dépassent vos dépenses.