La nouvelle réforme de l’assurance chômage prévoit une baisse de 25 %, serez-vous concerné par cette réforme ?
Chômage : plus que 18 mois
Depuis le 1er février, la durée d’indemnisation chômage de l’ensemble des nouveaux inscrits a baissé. Car le gouvernement a jugé que le marché du travail est bon, avec un taux de chômage de moins de 9 %. Ainsi un demandeur d’emploi qui a cotisé pour 24 mois n’a plus droit qu’à 18 mois indemnisés contre 24 mois avant le 1er février.
Un plancher de six mois tout de même été fixé comme soupape de sécurité. Les demandeurs d’emploi pénalisés ce 1er août 2023 ne devraient pas être majoritaires. Une étude de l’Unédic, publiée en mai 2023 donne une piste : la durée moyenne des demandeurs d’emploi était de 20 mois, et près d’un quart d’entre eux étaient pris en charge moins de six mois en 2019.
Chômage : une baisse de 12 % des allocataires
Mais les perdants de la nouvelle réforme seront nombreux au-delà du 1er août : 53 % des allocataires seront pénalisés lors de la première année d’entrée en vigueur. Il s’agit logiquement des demandeurs d’emploi qui consommaient plus de 75 % de leurs droits. À l’inverse, ceux qui consommaient moins de 75 % ne seront pas affectés. À terme, au bout de cinq ans d’application de la réforme, le nombre d’allocataires pourrait baisser de 12 % environ, soit 300.000 personnes selon l’Unédic.
Le gouvernement a envoyé son document de cadrage ce 1er août avec la convention d’assurance avec les partenaires sociaux. Ces derniers doivent parvenir à un accord d’ici le 15 novembre. Faute d’accord, le gouvernement gardera la main.