Une nouvelle arnaque aux faux RIB met en difficulté personnes et entreprises. On vous explique pourquoi.
Une faille bien exploitée
Alors que les paiements par virement tendent à se généraliser, des personnes mal intentionnées veulent profiter de cette manne pour escroquer. Car les paiements par virement ont l’avantage de se faire rapidement, directement depuis le téléphone ou l’ordinateur et ne coûtent rien.
Le stratagème de l’arnaque est bien rodé comme le détaille le site cybermalveillance.gouv.fr : l’objectif est « de tromper la victime, en usurpant l’identité d’un créancier avec lequel elle est en relation (artisan, notaire, avocat, propriétaire/bailleur…) ». La victime est en fait invitée à faire le virement vers le compte d’un escroc.
Rester vigilant
Cela peut vous arriver si vous avez décidé d’acheter et faire poser des fenêtres par exemple. Vous êtes en relation avec une entreprise par mail qui vous dit que son RIB a changé et vous faites donc le virement. Mais la boîte mail de la société a été piratée et les arnaqueurs vous réorientent vers leurs comptes bancaires et détournent ainsi l’argent. Ils envoient directement les courriels aux clients qui ont tout d’un vrai, d’où la difficulté de détecter un faux.
Si un tel scénario vous est arrivé et qu’une entreprise ou un avocat vous dit que son mail a changé, “appelez votre créancier sur son numéro habituel pour lui faire confirmer le message et les coordonnées du RIB reçus”, conseille le site cybermalveillance.gouv.fr. Cela ne vous empêche pas de faire les gestes habituels contre un piratage : changer vos mots de passe, utilisez un antivirus.
Si malgré cela, vous avez été victime de l’arnaque, gardez toutes preuves du larcin (copie d’e-mail, transaction, virements…). Votre banque n’est pas tenue de vous rembourser comme vous avez fait le virement vous-même. Vous pouvez annuler le virement si vous vous en apercevez dans les 24 heures, sinon il faudra déposer plainte.