L’un des principaux réseaux, Mastercard, prévoit que le support plastique ne servira plus pour les paiements en ligne d’ici à 2030. Explications.
La carte toujours plébiscitée
Le chiffre est impressionnant : en 2024, 84 % des consommateurs vont utiliser leur carte bancaire pour effectuer des achats en ligne, selon la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance).
Mais cette méthode de paiement comporte des risques : détournement des données par des malfrats, identifiants interceptés par des cybercriminels… Les grands réseaux misent donc pour le futur sur la tokenisation.
Qu’est-ce que c’est ? Cela consiste à attribuer de manière aléatoire un numéro de carte alternatif, appelé jeton numérique ou token, qui à usage unique et limité dans le temps. Ce jeton ainsi attribué, permet d’effectuer son paiement en toute sécurité.
Si des alternatives existent déjà comme Paypal ou Apple Pay, elles s’appuient sur des rails de carte bancaire, tandis que la tokenisation vise à éliminer complètement les numéros de la carte plastique pour les paiements en ligne.
D’autres procédés
D’autre part, certaines néo-banques comme Revolut proposent aussi des cartes virtuelles, directement disponible via l’application, ces cartes éphémères permettent de sécuriser les transactions en temps réel, elles disparaissent une fois que l’utilisateur en fait la demande.
Ces procédés visent à faire reculer la fraude en ligne toujours très présente en 2024 : le coût de la fraude dans le e-commerce s’élèverait à 17 milliards de dollars en 2020 et dépasserait 25 milliards de dollars en 2023.