Les nombreux propriétaires vont devoir s’acquitter d’une taxe supplémentaire pour cette nouvelle année. De quoi alourdir un quotidien déjà bien chargé.
Posséder un bien immobilier incombe toute une cohorte de charges qui vont avec : crédit, charges, taxes et entretien… la couple est pleine. Et chaque année, il faut ajouter l’inflation et l’instauration de nouvelles réglementations.
Repasser à la caisse
Depuis ce 1er janvier 2025, une nouvelle obligation est entrée en vigueur et elle ne va pas faire plaisir à tout le monde. Une grande partie des Français va devoir repasser à la caisse.
Cependant, les propriétaires de maisons individuelles sont exemptées, ils peuvent souffler. Pour les autres, cette législation vise ceux qui détiennent des biens en copropriété, soit un immeuble ou un terrain comprenant plusieurs maisons.
Car depuis deux ans, l’État oblige à évaluer l’état de leurs biens, avec deux types d’évaluations mises en place : le DPE (Diagnostic de performance énergétique) et le PPT (Plan pluriannuel de travaux).
Et désormais, le DPE est obligatoire pour les habitations en collectif, soit dans les copropriétés.
À partir de 50 lots
Depuis le 1er janvier 2024, les ensembles de plus de 200 lots (logements, locaux et places de parking), sont concernés. Aujourd’hui, depuis le 1er janvier 2025, ce sont les copropriétés entre 50 et 200 lots qui sont aussi concernées.
Et le PPT doit évaluer les travaux de mise en conformité à réaliser de manière globale, mais aussi en termes écologiques.
Tout cela a un coût, il faut compter entre 1 000 et 5 000 € selon la taille de l’immeuble pour un DPE collectif. Et entre 5 000 et 15 000 € pour mettre en place un PPT. Des prix à répartir entre les propriétaires.