La ministre du Travail a fait une annonce importante concernant les petits salaires.
Le nouveau gouvernement est au travail pour redresser les comptes publics. Avec un déficit qui pourrait dépasser les 6 % en 2025, les comptes ne sont pas bons.
Dans cette optique, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, a détaillé le plan du gouvernement visant à alléger les cotisations patronales, avec pour objectif de générer 5 milliards d’euros par an pendant trois ans.
Et elle a été auditionnée devant le Haut conseil des rémunérations (HCERP) pour discuter de ces allégements. Elle s’est engagée à un « objectif de rendement » de 5 milliards par an sur trois ans.
Rapport public
La ministre s’est appuyée sur un rapport rendu public, publié par les économistes Antoine Bozio et Étienne Wasmer qui préconise une révision de la répartition des allègements des cotisations. Et ce, afin de faciliter les augmentations de salaires, en particulier pour les plus faibles salaires.
Devant les partenaires sociaux, la ministre a donc préconisé un rehaussement des cotisations du Smic en 2025 et 2026.
De plus, elle a suggéré de revoir les allègements actuels dans le but de diminuer les « effets de seuil » qui augmentent le coût d’une augmentation salariale pour les employeurs, selon Le Parisien.
Elle en a profité aussi pour mentionner une éventuelle exonération de cotisations patronales au niveau du Smic. Actuellement, ces allègements s’arrêtent à 3 Smic, ils pourraient être augmentés à 3,5 Smic.
En France, en janvier 2023, on comptait 17,3 % des travailleurs payés au Smic.