Le chiffre est à peine croyable, mais réel : plusieurs milliers de personnes sont concernées par une erreur en France Travail et la Caisse de retraité. Ce pourrait être ainsi des sommes importantes qui pourraient être recouvrées, entre 5.000 € et 100.000 € !
Le chiffre paraît à peine croyable, mais il est réel : un bug informatique récent va avoir de grave conséquences dans la vie réelle de nombreux Français. Selon des informations de Capital, c’est un dysfonctionnement entre le croisement des données de France travail et la Carsat (Caisse de retraite) qui est à l’origine de ce bug.
Rapport accablant
Cela a conduit à des trop-perçus allant de 5.000 à 100.000 €. Le médiateur national de France Travail (anciennement Pôle emploi) a eu la puce à l’oreille : il a constaté le dysfonctionnement dans un rapport que Capital a pu se procurer.
Des décalages importants
Explications : lorsque qu’un demandeur d’emploi atteint les 67 ans, France Travail interrompt son versement de l’indemnité chômage. Et laisse place à la retraite à taux plein. C’est en croisant ses propres données et celles de la Carsat que France Travail a découvert le pot aux roses.
Avec des « décalages importants » entre les dates d’interruption du versement de l’allocation-chômage. Cela se compte en mois, voire en des années pour certains. D’où les sommes importantes en jeu.
Négligence des agences
Le cœur du problème est que les agences de recherche d’emploi demandaient en général un simple relevé de carrière fourni par les demandeurs d’emploi pour enregistrer la date prévisionnelle de leur retraite à taux plein.
Elles auraient dû en fait se baser sur un justificatif officiel délivré par les Carsat. Le médiateur indique avoir saisi Pôle Emploi dès août 2023.
Des solutions vont être trouvées « au cas par cas ».