La compréhension des dispositifs de retraite apparaît comme une préoccupation majeure pour nombre de Français ces derniers temps. Parmi ceux-ci, la Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (RAFP) offre aux agents publics une épargne complémentaire intéressante. Cet article se propose de décrypter les différents aspects et les conditions d’accès à cette retraite additionnelle, révélatrice des enjeux actuels rencontrés par les travailleurs en fin de carrière.
Zoom sur la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP)
La RAFP est un mécanisme de retraite complémentaire introduit en 2005, s’additionnant aux autres pensions perçues par les fonctionnaires. Elle permet d’intégrer des éléments de rémunération non pris en compte dans les autres régimes, tels que les diverses primes et allocations. Sa particularité réside dans son caractère non obligatoire, offrant ainsi une certaine flexibilité aux agents souhaitant ajuster leur épargne retraite.
Les cotisations sont effectuées tant par les employés que par les employeurs, dans une logique de partage des charges. Il est signalé que les primes et indemnités soumises aux cotisations RAFP excluent celles attribuées en compensation de travaux d’un caractère dangereux ou pénibles, marquant ainsi une attention portée aux spécificités de certains métiers.
Quelles conditions pour bénéficier de la RAFP ?
Les droits à pension sont ouverts à une double condition :
- être admis à la retraite ;
- avoir atteint l’âge d’ouverture du droit à la retraite additionnelle.
La demande de retraite additionnelle se fait au même moment à la demande de votre retraite et se remplie sur le même formulaire. Seul la date doit être inscrit en plus sur le formulaire, vous pouvez demander la RAFP le jour même du début de votre pension de retraite, le premier jour du mois de l’âge légal en cas de retraite anticipé ou plus tard.
Le calcul du montant de la RAFP
Le principe retenu pour le calcul des cotisations est une contribution totale de 10 % des éléments de rémunération éligibles, divisée paritairement entre l’employeur et l’employé, soit 5 % chacun. À titre d’exemple, une année de cotisations sur 3 000 euros de primes donne lieu à une épargne de 300 euros allouée à la RAFP. Ces contributions cumulées engendrent ensuite des rendements indexés jusqu’à l’âge de la retraite, grâce à un taux de rendement garanti par les gestionnaires du fonds.
Source: https://retraitesdeletat.gouv.fr/actif/je-demande-ma-retraite/demanderafp
Bonjour je suis retraitée depuis2018 et j’ai une petite retraite de l’éducation nationale ai je dois à cette petite compensation la
RAFT
Je précise que il me versé cette petite retraite un fois en fin d’année