Face à l’accroissement de la mécanisation des contrôles routiers, il importe de porter un regard vigilant sur la circulation des voitures-radar. Ces véhicules, souvent imperceptibles, sont chargés de l’automatisation des contrôles de vitesse et sillonnent les routes nationales, gérés aussi bien par des agents publics que par des opérateurs privés. Alors que certaines pratiques de ces sociétés privées sont pointées du doigt, identifier ces redoutables chasseurs d’infractions peut épargner bien des désagréments.
Les caractéristiques d’une voiture-radar
Commençons par souligner que ce type de véhicule ne présente aucun indice visuel flagrant de son activité de surveillance. Un œil bien aiguisé pourrait cependant repérer un boîtier noir situé sur le tableau de bord. Ce dispositif, qui fait partie du système de mesure de vitesse, est parfois visible depuis l’extérieur, tandis que des caméras pare-brise discrètes sont aussi un signe révélateur.
Ces voitures-radar exploitent une flotte de véhicules spécifiques. Actuellement, une sélection restreinte de modèles est en circulation, parmi lesquels on trouve notamment des berlines et monospaces que sont les :
- Ford Mondeo
- Citroën Berlingo
- Peugeot 508 et 308
- Volkswagen Passat 7 et 8
- Seat Leon,
- Skoda Octavia
- Volkswagen Golf
La vigilance est donc de mise lorsqu’on croise ces véhicules sur la route.
Repérer les indices clés
Un des moyens infaillibles pour détecter la présence d’une voiture-radar est d’observer la plaque d’immatriculation qui se distingue par sa police d’écriture et son support réfléchissant. S’ajoute à cela l’existence de bases de données en ligne qui recensent les photos de ces véhicules, fournissant ainsi un avantage non négligeable aux usagers informés.
Il est également judicieux de prêter attention à la mise en place de directives ou d’initiatives de sensibilisation quant à l’usage responsable des équipements de mesure de vitesse, notamment pour éviter les comportements d’entraînement pouvant conduire à des infractions induites.
La signification de ces mesures dans le contexte actuel
Bien que l’objectif poursuivi par le déploiement de cette technologie soit la sécurité routière, il ne faut pas négliger les débats soulevés quant à la privatisation du contrôle routier et ses implications éthiques. Les critiques vont bon train concernant la marchandisation de la sécurité et les potentiels conflits d’intérêt qui en découlent.
Comme toujours de la part de ces tabloids à la française des titres aguicheurs pour des contenus totalement insipides, inutiles, sans courage.