À l’heure où le marché immobilier est secoué par des mouvements de prix et un contexte économique instable, la question qui préoccupe les acteurs du secteur est de déterminer le meilleur moment pour acheter ou vendre un bien immobilier. Une récente étude menée par des notaires met en lumière un changement significatif dans les recommandations habituelles, suggérant une nouvelle stratégie pour les futures transactions immobilières.
Privilégier la vente dans un marché incertain
Les temps sont révolus où la confiance régnait sur l’évolution du marché immobilier. Actuellement, face à une baisse du nombre d’acheteurs – en partie due à une diminution de la production de crédits – et à une tendance à la baisse des prix immobiliers, les experts se prononcent en faveur de la vente avant l’achat. Cette recommandation est dictée par la prévision que les prix ne connaîtront pas de hausse dans un avenir proche. Selon une étude publiée par les notaires sur le site Immonot.com, une proportion impressionnante de 89% des notaires est d’accord pour vendre avant d’acheter, donnant ainsi la priorité à la liquidité et à la sécurité financière.
Le dilemme des primo-accédants et des secundo-accédants
Avec les taux d’intérêt qui augmentent, les primo-accédants sont confrontés à des défis de taille pour accéder à la propriété. Malgré cela, il existe toujours un groupe de propriétaires les secundo-accédants qui sont moins touchés par ces augmentations car ils n’entrent pas sur le marché pour la première fois. Ces derniers cherchent à vendre un bien pour en acheter un autre, et la question du timing devient cruciale dans leur prise de décision. Le quotidien “Notre temps” souligne l’importance pour ces propriétaires d’évaluer précisément le moment le plus propice pour réaliser leur changement de résidence.
Des conseils divergents pour le foncier
Si le consensus est clairement en faveur de la vente concernant les biens immobiliers existants, le marché du foncier présente une situation plus nuancée. D’après la même étude, 56% des notaires seraient enclins à conseiller la vente de terrains, tandis que 29% suggèrent d’attendre et 15% maintiennent une perspective optimiste. L’achat de terrains à bâtir pourrait encore représenter une opportunité pour un promoteur, surtout si celui-ci anticipe une reprise du marché et dispose des financements nécessaires pour soutenir son projet jusqu’à la livraison du produit fini.