Les agences bancaires vont-elles disparaître ? Face à une fréquentation en baisse et une digitalisation galopante, une grande banque française s’apprête à revoir en profondeur son implantation locale. D’ici 2030, 500 agences seront supprimées sur le territoire, marquant un tournant historique dans la manière d’interagir avec sa banque. Ce virage stratégique concerne BNP Paribas, le leader du secteur en France.
Des fermetures à cadence accélérée
L’annonce marque un changement de rythme majeur. Jusqu’ici, la banque procédait à une cinquantaine de fermetures par an. Désormais, le double sera programmé chaque année, pour atteindre 1 000 agences restantes à l’horizon 2030, contre 1 500 aujourd’hui. Cette accélération sera enclenchée à partir de septembre 2025, une fois l’approbation du conseil d’administration obtenue.
Une réunion décisive avec les représentants du personnel est prévue le 26 mars, lors de laquelle les détails de la mise en œuvre seront exposés.
Une décision dictée par les clients eux-mêmes
Loin d’être imposée brutalement, cette transition est présentée comme le reflet d’une évolution des usages. Aujourd’hui, la majorité des opérations bancaires se réalisent à distance, via des applications ou des plateformes en ligne.
Le directeur général de la banque résume cette dynamique en une phrase : « Le rythme sera celui donné par nos clients ». En d’autres termes, ce sont les nouveaux comportements qui redessinent le paysage bancaire.
Quels changements concrets pour les usagers ?
Cette transformation n’est pas qu’une réduction géographique. Elle s’accompagne d’un plan de modernisation globale, avec plusieurs volets :
- Des fusions d’agences pour rationaliser l’implantation locale.
- Un renforcement de l’offre 100 % en ligne, via Hello Bank.
- Des investissements massifs dans la technologie pour fluidifier l’expérience utilisateur.
Malgré l’ampleur de la réorganisation, aucun plan social massif n’est annoncé. L’établissement bancaire mise sur la mobilité interne et la formation des collaborateurs pour accompagner cette mutation.
Une tendance qui dépasse l’Hexagone
Ce repositionnement n’est pas isolé. En Allemagne, Deutsche Bank prévoit également la fermeture de 50 agences et la suppression de 2 000 postes en 2025. Un signe que la dématérialisation bancaire est devenue une réalité à l’échelle européenne.
Quel avenir pour la relation bancaire de proximité ?
Avec 7,6 millions de clients, BNP Paribas incarne ce changement d’ère. En réduisant fortement sa présence physique, la banque s’inscrit dans une logique de modernisation, tout en soulevant une question essentielle : quelle place restera-t-il pour l’humain dans la banque de demain ?
Ce ne sont pas les clients qui veulent la dématérialisation se sont les banques qui nous l’imposent. Moi de demande de recevoir mes relevés bancaires par courrier, réponse pas possible vous devez aller sur internet. Je suis très fâchée, depuis quand nous imposent-elles notre façon de procéder la vérification de nos comptes, avec les frais bancaire qui augmentent sans cesse, ils peuvent peut-être faire un effort et satisfaire leur clientèle. Tout cela est voulu et imposé au client, mais surtout pas la façon des nouveaux comportements qui redessinent le paysage bancaire. Vous n’en n’avais rien à faire « du rythme qui sera celui donné par vos clients ». Vous décidez et imposez. Pensez aux personnes âgées qui ne comprennent rien à vos nouvelles méthodes absurbent pour elles. La dématérialisation pour elles c’est pas français. Elles ont besoin de personnes physiques qui les aident. Aujourd’hui plus aucun respect pour les personnes âgées !
Juste un exemple pour illustrer le commentaire précédent : ma femme a une agence BNP à proximité, ce qu’elle apprécie. Espérons que cette agence restera ouverte. Déjà pour les relevés de compte, je les imprime pour elle.