Si votre compte a été piraté, il existe des moyens pour se protéger d’éventuels prélèvements frauduleux. Voici comment.
Ces derniers jours, ce sont les usagers de Free qui ont été la cible de pirates. De nombreux IBAN ont été dérobés et nul doute que des actions malveillantes vont être tentées sur les comptes des clients visés.
L’opérateur a vite réagi, via un e-mail : « Nous vous invitons à la plus grande vigilance face au risque d’e-mails, SMS ou appels frauduleux. Sachez que nos conseillers ne vous demanderont jamais vos mots de passe à l’oral. En cas de suspicion ou de situation anormale, nous vous invitons à contacter le service officiel d’assistance aux victimes numériques sur : www.cybermalveillance.gouv.fr pour effectuer un signalement et faire valoir vos droits ».
Un processus compliqué
Mais que risquez-vous concrètement ? Le vol d’IBAN peut théoriquement permettre à une personne malintentionnée d’émettre des ordres de prélèvement sur le compte de ses victimes. Mais il faut pour cela obtenir un code ICS via la banque de France qui est un identifiant créancier SEPA délivré par l’institution financière.
Cette dernière le fait à la demande d’une banque qui doit vérifier que le créancier a une activité justifiant la réalisation de prélèvements. Ce n’est pas donné à tout le monde.
La banque doit rembourser
Mais de nombreuses failles sont utilisées par les malfrats pour passer à travers les mailles du filet. Pour ne pas être débité à tort sur votre compte, vous avez 13 mois pour demander à votre banque la contestation de l’opération et obtenir un remboursement auprès d’elle dans un délai d’un jour ouvrable.
Même un prélèvement autorisé peut être contesté pendant 8 semaines après le débit de votre compte. Vous êtes prévenu.