Une étude du cabinet FSL révèle que 10 % des 196 plus grandes villes françaises ont augmenté leur taux de taxe foncière. On vous détaille cette mauvaise nouvelle.
C’est une taxe qui ne cesse de grimper et l’année 2024 ne va pas manquer de marquer cette hausse. Pourtant, les collectivités locales n’ont pas toutes eu la main lourde, révèlent nos confrères du Figaro.
Les plus fortes hausses
Seulement six villes de plus de 100.000 habitants (sur 42, soit 14%) ont décidé d’augmenter leur taux selon une étude du cabinet de conseil en finances locales FSL.
Parmi les cas les plus marquants, citons Nice (+19,2%), Saint-Étienne (+15%), Nancy (+14,5%), Annecy (+14,1%), Villeurbanne (+10%) ou encore Montreuil (+4,8%).
Du côté des communes de 40.000 à 100.000 habitants, la proportion est encore moins élevée : 9% (14 sur 154). C’est Saint-Priest, près de Lyon, qui a été la plus gourmande (+16,5%), devant Meaux (+9,4%) et Rezé et Le Cannet (+8,8%).
Au final, 10 % des 196 villes passées au crible de FSL ont augmenté leur taux.
Une grande majorité stable
La bonne nouvelle de cette année, est qu’une grande majorité des maires a décidé de laisser leur taux de taxe foncière stable (87%), mais cela ne va pas empêcher la facture de leurs administrés d’augmenter.
Mais à ce taux, il faut ajouter les valeurs locatives. Il s’agit du loyer annuel théorique qui aurait été payé si le logement avait été loué. Cet indice qui est indexé sur l’indice des prix harmonisé, a augmenté de 3,9 % sur un an.
Rare cas de hausse faible
Ce qui donne au final une hausse similaire pour les plus 33 millions de contribuables qui payent la taxe foncière.
Dans un seul cas, la hausse de la taxe foncière pourrait être inférieure à 3,9% : c’est si un maire décide de baisser son taux communal. Mais c’est rarissime…